Mauritanie/ Esclavage : Quand la Justice s’en prend injustement aux plaignants pour vider les dossiers présentés !?

Ce mardi 17 décembre 2019 à Nouakchott, 5 militants abolitionnistes et anti-esclavagistes issus  de la communauté soninké sont mis derrière les barreaux par un juge d’instruction aux  méthodes très troublantes.  
 
Nous mettons quelques liens de communication concernant le suivi de cette affaire dont  l’apologie de l’esclavage condamnée par la loi 031 – 2015 est au cœur  http://cridem.org/C_Info.php?article=729831  et http://cridem.org/C_Info.php?article=730468 . 
Les arrestations d’aujourd’hui concernent également 2 éléments issus des groupuscules  féodalo-esclavagistes faisant l’objet des plaintes depuis plusieurs jours. Moustapha Camara et  Borou Camara, tous appartenant aux groupes whatsapp (democratia islamic et tounka  lenmou  fedde) apologistes de l’esclavage coutumier par ascendance dans la communauté. Ces  soutiens complices de fousseni camara surnommé donald trump, un provocateur récidiviste  apologiste qui venait tout juste de passer 2 semaines en prison et bénéficiant d’une liberté 
provisoire, ont introduit une plainte pour agressions devant un commissariat il y a quelques  jours.  
 
Avec cette décision expéditive de ce jour, il est évident qu’une tentative de confusion des  dossiers est en cours afin d’essayer un camouflage de la donnée « Apologie de l’esclavage ». Les  preuves matérielles sont accablantes contre Moustapha Camara et et Borou Camara dans les  dossiers les concernant avec des audios identifiés et surtout la responsabilité de Moustapha  Camara connu sur document Boubacar Camara qui dirige les groupuscules provocateurs qui  s’adonnent à l’apologie de l’esclavage coutumier par ascendance chez les soninkés depuis 
plusieurs années  .  
 
Nous prenons à témoin l’opinion nationale et internationale en dénonçant la mise aux arrêts de  nos membres antiesclavagistes et plaignants dans cette affaire. Nous précisons que lors des  embrouilles devant le commissariat Sebkha 1, pratiquement tous éléments visés dans les  plaintes, étaient physiquement absents des lieux où Moustapha et Borou ont déclaré être  agressés . Ainsi la bizarrerie de la décision du juge aujourd’hui allant à l’encontre de ce qui  aurait été demandé par le procureur, est patente.  
 
Nous faisons appel à tous épris de Justice et défenseurs des droits humains, pour une  mobilisation contre cette injustice.  
 
Nos membres mis injustement aux arrêts sont :  
 
– Sidi Koné  (plaignant et victime des insultes de fousseni camara) 
 
– Diadie Coulibaly  (plaignant et victime des insultes apologétiques de l’esclavage de fousseni 
Camara)  
– Hademou Coulibaly (Plaignant et victime des insultes apologétiques de l’esclavage de 
fousseni Camara) 
 
– Yakhoub Bakhayokho (Président UVDS, responsable IRA Mauritanie) 
 
– Hamza Camara (Plaignant contre Moustapha Camara et Borou Camara pour propos 
apologistes de l’esclavage, militant IRA – Mauritanie)  
 
Nous réclamons leur libération et alertons  les hautes autorités sur cette situation ubuesque et  scandaleuse d’une décision judiciaire dépassant l’entendement de tous observateurs.  
 
L’esclavage sous toutes manifestations  en Mauritanie ne sera pas éradiqué quand les victimes  et les personnes suspectées ou reconnues défiant les lois nationales en vigueur, sont logés  dans la même enceinte. Nous dirions que ça serait un signal d’encouragement aux mentalités  esclavagistes qui sévissent dans nos communautés notamment d’une manière vivace chez les  soninkés du Guidimagha.  
Le 17 / 12 / 2019 
 
P/ La communication GANBANAAXUN FEDDE 

(Reçu à Kassataya 17 décembre 2019)

 

 

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