Présidentielles au Sénégal : les enseignements du scrutin du 24 mars 2024

Les Sénégalais ont voté massivement pour un candidat antisystème le plus jeune âgé de 44 ans, élu dès le premier tour distançant le candidat de la majorité. Il s’agit d’un renouvellement générationnel. C’est le premier enseignement de la présidentielle qui pointe la maturité du peuple sénégalais et la transparence des élections.

Peut-être le vieux monde est en train de se terminer. Place à la nouvelle génération. Ainsi les Sénégalais ont choisi le changement ou la rupture avec une mal gouvernance des régimes précédents dont l’impact sur la pauvreté des populations n’est plus à démontrer. C’est ce changement de mode de gouvernance qui a séduit l’électorat des jeunes, deuxième enseignement des observateurs symbolisé par un vote utile à la coalition président Diomaye Faye avec une forte participation plus de 60 pour cent des suffrages

Ce verdict des urnes en attendant la confirmation officielle du conseil constitutionnel est un coup de poing contre le système qui perdure depuis 1960. Par rapport à la pléthore de candidats c’est la fin de la suprématie des grands partis traditionnels. C’est le troisième enseignement qui invte les leaders à une nouvelle façon de faire de la politique. Quatrième enseignement du scrutin du 24 mars dernier c’est la démocratie qui a gagné, un ancrage salué par la communauté internationale et africaine.Enfin de la prison au palais de Dakar, le cinquième président du Sénégal Diomaye Faye donne une leçon des choses publiques.

Cherif Kane

Coordinateur journaliste

(Reçu à Kassataya.com le 26 mars 2024)

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