Les demi-finales de la Ligue des champions africaine, refuge des puissants

Les quatre équipes, qui se rencontrent vendredi 26 avril pour les matchs retour du dernier carré, sont des habituées de ce niveau de la compétition.

Le Monde – Les demi-finales retour de la Ligue des champions africaine (C1) mettront aux prises vendredi 26 avril quatre des clubs les plus titrés et les plus riches du continent. Les Egyptiens d’Al-Ahly SC, tenants du titre, accueilleront les Congolais du Tout Puissant Mazembe après un match nul 0-0 à l’aller, tandis que l’Espérance de Tunis se déplacera à Pretoria pour affronter Mamelodi Sundowns FC, forte de sa victoire 1-0 à l’aller, le 20 avril. Les finalistes se retrouveront les 18 et 25 mai prochains.

Al-Ahly SC, le club le plus titré au monde

 

Le club du Caire dispose du palmarès mondial le plus étoffé, avec 151 titres remportés. Les Red Devils ont notamment gagné 43 fois le championnat d’Egypte et 11 fois la Ligue des champions africaine, dont la dernière édition. Al-Ahly SC revendique près de 70 millions de supporteurs dans le monde, dont plus de 50 millions en Egypte.

Présidé par Mahmoud Al-Khatib, l’une des gloires du football égyptien, il dispose d’un budget annuel de plus de 60 millions d’euros, le plus élevé d’Afrique. Le club a ainsi pu attirer l’entraîneur suisse Marcel Koller, qui émarge à 140 000 euros par mois. La surface financière de l’équipe cairote lui permet également de recruter des très bons joueurs, tels que le défenseur tunisien Ali Maaloul ou les attaquants sud-africain Percy Tau et français Anthony Modeste, et de les payer respectivement 95 000 euros par mois pour les deux premiers et 115 000 euros pour le troisième. Des salaires complétés par des primes attractives et qui n’incitent guère les joueurs égyptiens, dont beaucoup sont internationaux, à s’exiler.

Le Tout Puissant Mazembe est de retour

 

Sa dernière victoire en Ligue des champions remonte à 2015 et le club de Lubumbashi n’avait plus atteint le dernier carré depuis cinq ans. Le Tout Puissant Mazembe, qui a remporté cinq fois la compétition, est aussi le plus titré de la République démocratique du Congo, dont il a gagné 19 fois le championnat. Mais depuis quelques années, l’homme d’affaires Moïse Katumbi, qui avait repris les rênes des Corbeaux en 1997, a été contraint de réduire le train de vie du club, notamment en raison de son exil forcé entre 2016 et 2019.

Le budget pour la saison en cours est d’environ 10 millions d’euros et la politique salariale n’a plus grand-chose à voir avec celle de la première moitié des années 2010. « Certains joueurs pouvaient gagner 50 000 euros par mois. Aujourd’hui, le mieux payé émarge à environ 18 000 euros. Mais Moïse Katumbi est capable d’offrir de très belles primes, comme lors de la qualification pour les demi-finales face aux Angolais de Petro Atletico de Luanda (0-0, 2-1), où chaque joueur a empoché près de 10 000 euros », explique un proche du club.

Le Tout Puissant Mazembe, qui a fait revenir au Haut-Katanga pour un salaire mensuel de 20 000 euros l’entraîneur sénégalais Lamine N’Diaye, vainqueur de la compétition en 2010, reste très attractif sur le continent. Si la majorité des joueurs étrangers est cette saison originaire d’Afrique francophone – Sénégal, Mali, Burkina Faso, Gabon, Niger et Congo – le club recrute régulièrement dans des pays proches, notamment la Zambie.

Mamelodi Sundowns FC toujours plus ambitieux

 

Le club de Pretoria, fondé en 1970, s’est installé au sommet de la hiérarchie du football sud-africain, reléguant au second plan les Orlando Pirates et Kaizer Chiefs, les deux géants de Johannesburg, en remportant les six derniers championnats. L’une des premières fortunes africaines, Patrice Motsepe, actuel président de la Confédération africaine de football (CAF), avait racheté le club en 2004, en lui octroyant des moyens financiers substantiels. Depuis son élection à la tête de l’instance en mars 2021, l’homme d’affaires est toujours le propriétaire des Brazilians, mais il en a délégué la présidence à son fils Tihopie. Aucune décision n’est prise sans son accord.

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Source : Le Monde

 

 

 

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