C’est une surprise pour les Mauritaniens et les observateurs qui suivent le procès de la décennie de Ould Aziz à Nouakchott. Une apparition inattendue de la plaidoirie des deux parties d’une avocate étrangère mandatée par une société immobilière koweitienne pour porter plainte contre l’accusé principal.
Les observateurs s’interrogent ainsi sur une probable nouvelle société civile dans un procès où l’Etat a mis à la touche les représentants des organisations nationales des droits de l’homme comme partie civile. L’avocate étrangère dont le nom n’a pas été révélé est mandatée par une société koweitienne pour porter plainte contre l’ancien président dans une affaire de 5 millions de dollars concernant plusieurs projets qui remontent à 1986 et non encore élucidés.
Cette apparition soudaine d’une nouvelle plainte après plusieurs mois dans l’affaire de la décennie ressemble fort à une requête qui laisse perplexe les observateurs. La réponse attendue du tribunal devra éclairer la suite du procès dans sa phase active des chefs d’accusation contre l’ex-président Ould Aziz. Pourquoi la société koweitienne a attendu maintenant pour porter plainte ? Affaire à suivre.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
(Reçu à Kassataya.com le 11 mai 2023)
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