Du paradis à l’enfer, l’Algérie en plein cauchemar après son élimination en barrage

Au bout de la prolongation, le Cameroun a arraché sa qualification aux dépens de son hôte, l'Algérie, pour la prochaine Coupe du monde, mardi.

Fanceinfo – Ils s’y voyaient déjà. Après une victoire à l’aller au Cameroun (0-1) et une égalisation qui semblait décisive à la 118e minute, l’Algérie y était, mardi 29 mars. Le scénario était laborieux, stressant, mais finalement idéal. Et surtout, il assurait à l’Algérie sa place au prochain Mondial, en décembre prochain au Qatar après avoir manqué l’édition russe il y a quatre ans. Quoi de plus logique finalement quand on évolue dans la forteresse du stade Mustapha-Tchaker de Blida, où l’Algérie n’a jamais connu la défaite. Cette dernière est finalement arrivée au pire des moments, à dix secondes de la fin de ce match et donc d’une qualification, face au Cameroun (1-2)

« On est effondré. On a mis notre vie entre parenthèses pour ce match. Pour notre pays, notre peuple, a lancé l’entraîneur algérien, Djamel Belmadi, en conférence de presse. Le ciel nous est tombé sur la tête. C’est du football, c’est du sport. Mais c’est toute notre vie, en même temps ».

« On n’a jamais été mis en danger, jamais dominés, sauf sur coups de pieds arrêtés et ces dix secondes. »

Djamel Belmadi

en conférence de presse

Deux buts refusés et des occasions ratées

Ce match, tout un peuple l’attendait. Passée la série de 35 matchs d’invincibilité, l’élimination précoce de la dernière Coupe d’Afrique des nations avait laissé des regrets et fait naître une envie de revanche de l’autre côté de la Méditerranée. Pour laver l’affront et voir le Qatar, restait alors une dernière marche sous la forme de cette double confrontation face au Cameroun. Au match aller, la victoire acquise à Limbé avait parfaitement lancé les Algériens. En position de force au coup d’envoi, les Fennecs perdaient vite de leur superbe en concédant l’ouverture du score dès la 22e minute de jeu sur une faute de main de son gardien, Raïs M’Bolhi. Par la suite, ils s’offraient un festival d’occasions ratées, se procurant de nombreuses actions dangereuses sans jamais conclure.

Et quand les buteurs parvenaient à faire trembler les filets, c’est finalement l’arbitre qui refusait par deux fois des buts. Finalement, c’est à la 118e minute, au bout de la prolongation qu’Ahmed Touba pensait alors envoyer son pays au Qatar, d’une tête rageuse. Une joie intense… pour quelques secondes. « Je ne sais pas si on a failli mentalement. À dix secondes d’un Mondial, c’est sûrement un problème de concentration, de lucidité », a ajouté le technicien algérien.

 

L’arbitre désigné coupable en Algérie

 

Dès la fin du match, en Algérie, les principaux médias s’accordaient à rejeter une partie de la faute sur l’arbitre de la rencontre, le Gambien Bakary Papa Gassama. « Les joueurs de Belmadi n’ont pas réussi à obtenir un siège à la Coupe du monde 2022, même s’ils ont fait tout ce qui était en leur pouvoir, et ont rivalisé avec le Cameroun et l’arbitre gambien », estime l’un des plus importants journaux du pays, Echorouk, dans son compte-rendu de match.

 

Même son de cloche dans le journal El Khabar : « Les lions de Belmadi ont dominé l’essentiel de la confrontation et se sont créés plusieurs occasions, mais la chance et quelques ratés défensifs, en plus de l’arbitre gambien Gassama, ont contribué à faire perdre le rêve de participer à la Coupe du monde pour la cinquième fois ».

Le média francophone, la Gazette du Fennec, se fait plus tranchant, estimant que « ce soir (mardi) l’équipe nationale a affronté le Cameroun mais aussi un arbitre. Ce dernier n’a pas toujours pris des décisions justes. En effet le Gambien Bakary Gassama est l’un des facteurs qui ont (sic) précipité l’élimination des Verts de la Coupe du monde 2022 ».

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France Télévisions
Source : Fanceinfo

 

 

 

 

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