Pour l’OMS, l’Europe s’achemine vers une “longue période de tranquillité” pandémique

Courrier international   – Jeudi 3 février, le directeur régional pour l’Europe de l’Organisation mondiale de la santé, Hans Kluge, s’est montré très optimiste concernant l’évolution de la pandémie de Covid-19. “Grâce” à Omicron et à la vaccination, une “paix durable” épidémiologique pourrait être atteinte dans la région.

C’est le genre de déclaration qu’on n’avait plus l’habitude d’entendre. Jeudi 3 janvier, lors d’une conférence de presse, le directeur régional pour l’Europe de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Hans Kluge, a affirmé que “l’Europe [qui, dans la classification de l’OMS, englobe une zone de 53 pays, comprenant la Russie et des nations d’Asie centrale et du Moyen-Orient] pourrait bientôt entrer dans une ‘longue période de tranquillité’ qui correspondrait à un ‘cessez-le-feu’ dans la pandémie”.

Une affirmation relayée par The Guardian, qui rappelle également que, selon l’OMS, cette situation est la conséquence “du variant Omicron, qui s’est révélé moins sévère, du haut niveau d’immunité (naturelle et atteinte via le vaccin) acquise par la population, et de l’arrivée prochaine d’un climat printanier plus chaud”.

Pour Hans Kluge, une “paix durable” serait même envisageable, et ce même dans l’éventualité de l’apparition d’un nouveau variant plus virulent, auquel l’Europe pourrait répondre “sans réinstaller le type de mesures perturbatrices dont nous avions besoin auparavant”, a précisé le médecin, cité par le quotidien britannique.

Toutefois, poursuit le journal, l’Europe devra “utiliser ce répit de manière constructive, en poursuivant les campagnes de vaccination et de rappel, en protégeant les plus vulnérables, et en intensifiant la surveillance pour détecter de nouveaux variants”.

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