L’ancien président Ould Aziz et son ancien premier ministre Ould Mohamed Laghdaf devront passer devant la commission d’enquête parlementaire le 16 avril prochain. Un tournant dans l’audition d’anciens hauts responsables qui ont gouverné le pays à partir de 2009.
Mais les observateurs émettent deux réserves importantes sur cette audition prévue le 16 avril prochain dans un contexte de crise sanitaire où les regards sont plus rivés sur le covid-19 et la mobilisation de la société contre la propagation du virus. Et ensuite l’absence de Ould Aziz qui se trouverait à l’extérieur du pays n’est pas pour faire avancer les enquêtes.
Pour les observateurs si l’information s’avère juste cette fuite est synonyme de complicité du pouvoir. Et pour toutes ces raisons l’audition de l’ancien premier ministre Ould Laghdaf ne sera qu’une formalité des preuves que la commission possède déjà sur la mauvaise gestion de Ould Aziz et le système de corruption qu’il a mis en place depuis qu’il s’est autoproclamé président des pauvres avant de devenir deux décennies après le président le plus riche des mauritaniens.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
Suggestion kassataya.com :
(Reçu à Kassataya le 12 avril 2020)
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