La disparition cette semaine de documents sur le patrimoine foncier de l’Etat focalise l’attention des observateurs qui pointent une entrave à l’enquête de la commission parlementaire qui auditionne actuellement des anciens ministres et un ancien premier ministre et des ministres en activité sur la gestion de Ould Aziz durant 11 années de pouvoir.
C’est une coïncidence troublante au moment où la commission d’enquête parlementaire est à pied d’œuvre des documents de la direction des domaines et du patrimoine de l’Etat disparaissent soudainement. Ce sont les traces des biens immobiliers de l’Etat qui se volatilisent au grand dam des enquêteurs dont l’un des dossiers brûlant concerne la gestion dans ce domaine.
Une enquête du parquet de Nouakchott est bien entendu ouverte mais les observateurs ne s’attendent pas à des miracles. Des anciens ministres un ancien premier ministre et des ministres actuels sont auditionnés. Et c’est en ce moment que cette affaire éclate.
Notons que l’ancien président est au centre des scandales fonciers de la capitale notamment avec l’accaparement de plusieurs terrains dont une partie distribuée à ses proches.
Dans cette quête de vérité les observateurs ne s’attendent pas non plus à un grand déballage qui pourrait se retourner contre le pouvoir dont beaucoup ont joué un rôle important dans la gabegie et la corruption du régime de Ould Aziz. C’est une épreuve difficile à laquelle sont soumis les députés de la majorité.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
(Reçu à Kassataya 03 mars 2020)
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