Mauritanie : le difficile défi de la course vers l’uranium du gouvernement

L’arrivée du premier négociant mondial en uranium Curzon Energy cette semaine à Nouakchott pour le compte de la société exploitante australienne Aura Energy en Mauritanie est considérée par les observateurs comme un premier tournant d’un actionnaire pour relancer l’accord de contrat du projet d’uranium Tiris au Nord du pays.

La présence à Nouakchott du partenaire Curzon Energy de la société australienne Aura Energy est une étape importante dans l’évolution du projet d’uranium Tiris auquel le gouvernement tient pour développer une énergie rare et convoitée par les puissances occidentales. Un enjeu nucléaire qui n’échappe pas à la Mauritanie et à ses deux partenaires. La production attendue plus de 12 millions de livres d’uranium par an sur une durée de 15 ans. Le premier négociant mondial Curzon entend restructurer l’accord d’achat pour augmenter le prix d’uranium. C’est une opportunité pour toutes les parties de bénéficier des avantages pour faire avancer un des projets les plus importants pour donner un autre image de la Mauritanie. Mais à terme cette manne financière qui semble profiter à l’Etat mauritanien pour faire face à un budget toujours déficitaire ne profite qu’aux sociétés étrangères minières sans scrupules et non au peuple mauritanien qui croupit toujours dans la misère.

 

 

Cherif Kane

Coordinateur journaliste

(Reçu à Kassataya.com le 24 avril 2024)

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