La répartition des postes administratifs sur la base de quota ethnique est un système grave contraire à la citoyenneté et à la loi. C’est en substance la position du parti islamiste, la première force de l’opposition mauritanienne qui entend relancer le débat sur l’unité nationale.
Les bloggeurs mauritaniens à l’intérieur comme à l’extérieur du pays, la presse nationale indépendante, ont beaucoup contribué au débat sur la question nationale. Certains sont convaincus que la discrimination positive est le panacée miracle pour le vivre ensemble tandis que d’autres optent pour le quota ethnique auquel s’oppose fermement le parti islamiste.
Pour Tawassoul ce système pour répartir les postes administratif sur la base ethnique est contraire à la citoyenneté et à la loi. La première force de l’opposition avertit que les exemples des pays qui ont échoué dans ce domaine sont nombreux à savoir le Liban, l’Irak, le Soudan, le Yémen et la Syrie.
Il s’agit donc d’une gouvernance qui fait référence à la tribu, au sectarisme et au régionalisme. Ces vieux démons du passé contre l’unité nationale qui sont réapparus durant les 11 années de pouvoir de Ould Aziz. Les islamistes mettent en garde ainsi aux nouvelles autorités de Nouakchott de prolonger ce système en contradiction avec la société multiculturelle.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
Suggestion kassataya.com :
Mauritanie : les FPC relancent le débat sur l’identité
(Reçu à Kassataya le 16 septembre 2019)
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