Les mauritaniens se sont rendus aux urnes cette fin de semaine pour le second tour des législatives municipales et régionales sous la pluie dans la capitale mauritanienne. A l’Est du pays les inondations ont fait beaucoup de dégâts matériels. Ces conditions météorologiques difficiles ont perturbé le vote. Les observateurs s’attendent à une forte abstention des électeurs.
En attendant le président Ould Aziz persiste et signe en indexant après accompli son devoir de citoyen les extrémistes religieux et racistes faisant allusion à Tawassoul, le premier parti de l’opposition qui talonne l’UPR et en pole position pour de nouveaux sièges à l’assemblée nationale, la présidence de certaines régions à défaut des conseillers régionaux et la conquête de nouvelles mairies.
A l’IRA également dont le président Ould Abeid attend son procès politique malgré sa victoire aux législatives considéré comme bête noire du régime.
Et enfin à l’AJD-MR soutenu par les FPC ex-FLAM taxés de racistes et d’anti-arabe et qui s’impose comme le leader reconnu de l’anti système. Une diabolisation constante du président mauritanien soutenu même par les Oulémas et qui s’inscrit dans le cadre d’une politique de dénigrement de ces partis qui semblent avoir le vent en poupe ces dernières années. Et c’est la pluie qui était au rendez-vous cette fin de semaine pour ce second tour à Nouakchott et à l’Est du pays frappé par des inondations à Bassikounou.
Les observateurs s’attendent à une forte abstention qui pourrait favoriser l’UPR largement victorieux au premier tour et pour cette deuxième consultation populaire sur fond de tentatives de fraudes à ciel ouvert à Atar au Nord du pays par le coordinateur régional avec des ajouts de listes de l’UPR recensées lors de l’implantation du parti. Ce n’est pas la première fois que la CENI est accusée de complicité et d’incompétence dans les bureaux de vote.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
(Reçu à Kassataya le 16 septembre 2018)
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