Mauritanie : la presse abonnée absente à Nouakchott

La capitale mauritanienne fait face depuis plus deux semaines à une grève des travailleurs de l’imprimerie nationale pour des arriérés de salaires privant ainsi les mauritaniens de leurs journaux.Une situation inédite et intenable pour les lecteurs qui ont l’impression que leur pays est mal gouverné et que la presse est de plus en plus réduite à sa portion congrue.

 

Le moins qu’on puisse dire 2018 est une année difficile pour la presse mauritanienne.La mauvaise gestion de l’imprimerie nationale y pour beaucoup comme en témoigne la non parution de journaux il y a quelque mois paralysant surtout la presse indépendante faute de papiers. Depuis deux semaines c’est la grève des travailleurs pour salaires impayés qui impacte toute la presse à moins d’une semaine du sommet africain à Nouakchott. C’est avant tout le contribuable mauritanien qui en pâtit doublement avec sa contribution à la cagnotte de l’Etat à hauteur de 50 pour cent pour la seule imprimerie nationale.Les observateurs comprennent mal cette indifférence du pouvoir à régler les conflits sociaux.Une mal gouvernance qui compromet l’avenir de la presse en particulier le secteur privé dont l’instrumentalisation politique récente n’est pas pour rassurer les professionnels de la communication et de l’information.

Bakala KANE

(Reçu à Kassataya le 27 juin 2018)

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