Les conditions sont difficiles pour les Mauritaniens vivant en Angola. La majorité est sans papiers.
Ils sont menacés de contagion à cause de l'épidémie de fièvre jaune qui ne cesse de sévir dans le pays.
Depuis le début de l'année, cette épidémie mortelle a fait plus d'une centaine de morts, un bilan en hausse malgré les efforts des autorités et la campagne de vaccination qui a été lancée depuis un mois dans le pays.
Il s'agit d'une maladie hémorragique virale aiguë, transmise par des moustiques infectés. Le terme «jaune» fait référence à la jaunisse présentée par certains patients.
Plusieurs voix se sont indignées de la situation désastreuse vécue par les Mauritaniens d'Angola. Des associations ont réclamé une intervention rapide du gouvernement mauritanien en vue de trouver une solution au problème sanitaire, en leur fournissant une assistance médicale. Elles plaident aussi pour apporter une aide sociale aux parents et proches restés en Angola.
Les associations ont également demandé aux autorités mauritaniennes de faciliter les modalités de voyage pour des milliers de Mauritaniens vivant dans les zones reculées d'Angola et ne disposant même pas de documents attestant leur nationalité. Certains ont été obligés de recourir à des documents de réfugiés somaliens ou soudanais pour faciliter leurs déplacements dans un pays où la représentation diplomatique de la Mauritanie reste parmi les plus faibles.
Il y a quelques mois une initiative mauritanienne « Sauvez la communauté en Angola » a vu le jour. Le chef de cette initiative Abou Ouelt El Maaloum a réclamé des mesures urgentes pour sauver la communauté mauritanienne qui fait l'objet de plusieurs vagues d'arrestations, telles que l'établissement d'une ambassade mauritanienne en Angola pour venir en aide aux dizaines de prisonniers dans les geôles angolaises.
Source : Afrique Actualité via Africatime
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