Le Président de l'initiative pour la résurgence abolitionniste (IRA) Mr Biram Ould Dah Ould Abeid et son vice-président Brahim Ould Bilal Ramdhane croupissent depuis le 11 Novembre 2014 à la prison d'Aleg,
il y a donc jour pour jour un an, 365 jours d'injustice, de privations des libertés , d'abus de pouvoir et de nonchalance sans précédent dans l'histoire juridico-politique de la Mauritanie.
Ces derniers temps de nombreuses organisations internationales, dont Amnesty international, Agir ensemble pour les droits de l'Homme, la fédération internationale des droits de l'Homme, l'union Européenne et les chancelleries occidentales installées à Nouakchott ont accompagné et amplifié l'alerte lancée par les ONG nationales et le collectif des avocats de défense de Biram sur la gravité de sa santé fragile en prison à Aleg et l'accélération de sa dégradation sous la nonchalance et la malveillance des autorités judiciaires et pénitentiaires en charge pourtant de son intégrité physique et morale.
Actuellement la pression morale et psychologique continue au lieu de venir en aide à un homme affaibli, diminué par la violence et l'incompréhension du milieu carcéral, un prisonnier d'opinion de surcroit, l'annonce brutale de la mort de son grand frère Brahim Ould Dah Ould Abeid vient une fois encore ce 08 Novembre 2015,fragilisée non pas la détermination de cet homme de conviction ,mais son état de santé déjà grave que le pouvoir abime sciemment.
Dans cette période difficile, la direction de la coordination des anciens militaires mauritaniens en exil (CAMME ) et l'ensemble de ses membres adressent leurs condoléances attristées à Mr Biram Ould Dah Ould Abeid et à la famille du défunt. Qu'Allah le tout puissant lui accorde la Janatul Firdaws.
La CAMME prend comme responsable le pouvoir de Mohamed Ould Abdel Aziz sur les conséquences de ces pressions morales et psychologiques en parallèle avec l'état de dégradation de sa santé ,en ne pouvant assister aux funérailles de son frère à Nouakchott du fait de cette liberté usurpée.
Novembre 2014, novembre 2015, un an de violence gratuite et d'humiliation des militants de Droits de l'Homme, cela devrait être un cas d'école et de résistance pour lever un coin de voile de l'hypocrisie du pouvoir démagogue du général Mohamed Ould Abdel Aziz. Inna li laahi wa Inna Ileyhi rajioune
Le Président de la Coordination des anciens militaires mauritaniens en exil (CAMME)
Mail :camme2006@yahoo.fr
(Reçu à Kassataya le 9 novembre 2015)
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