Dialogue : Petits préalables avant le grand match

Alors que les prochaines élections Présidentielles frappent à nos portes, les tendances opposées, au sein de l’opposition, mettent au point leur nouvelle stratégie en vue de participer (ou non) à ce grand rendez-vous de l’année. Et comme le veut, désormais, la tradition, toute élection est précédée par des rencontres entre le pouvoir-majorité et les partis logés sous l’enseigne de l’opposition.
 

 

Bien que relativement écorchée par  les dernières batailles pour les législatives et les communales de 2013, cette enseigne, qui sert aussi de « boudoir » aux mécontents provisoires de la majorité, garde encore de la place pour les candidats au « dialogue ». Lequel dialogue dont le schéma est bien connu des opposants (toutes catégories confondues), commence par des « éliminatoires en première division », suivies par  une présélection et se terminant par un coup de sifflet de l’arbitre, toujours avant la fin du match.
 

Pour 2014, il semble que la phase éliminatoire soit bien entamée, avec le même sélectionneur, reconduit pour la cinquième fois, mais dont les attributions auraient  été revues à la hausse.
 

Les équipes R (radicale) et D (dialoguiste), de l’opposition qui participeront à cette nouvelle épreuve, doivent prendre en compte le dicton qui dit que ‘’celui qui a été mordu par un serpent, a toujours peur de la corde’’ et exiger les préalables suivants :
 

1- La mission de «facilitateur» dont le pouvoir a souvent honoré le Président Messaoud est désormais caduque, du fait que ce dernier a délibérément choisi  de confondre « juge et partie »
 

2- La marge de manœuvre et de décision que le Président Aziz assigne, habituellement à son représentant (le PM), dans de pareilles circonstances, doit-être à la hauteur des enjeux et portée à la connaissance de l’opinion publique
 

3- Les arbitres de touche, représentant la majorité, qui ont déjà fait preuve de mauvaise foi ou d’incompétence, doivent être exclus des prochains « rounds »
 

4- Seul un accord écrit, signé de la main de Aziz, et rendu public, peut engager le pouvoir et constituer une garantie pour l’opposition

5- Le parrainage du dialogue, ou tout au moins des résultats qui en sortiront, par l’ONU et l’UE (mais surtout pas l’UA !) éviterait les désaveux qu’ont connus les accords précédents, et notamment celui de Dakar.

 

Bon dialogue, quand même

 

Soueylem Val

Noorinfo

 

(Photo : Combat de guerriers, simulé dans un village Harratines du Gorgol. Crédit : Noorinfo/MLK)

 

Source : Noorinfo

 

Diffusion partielle ou totale interdite sans la mention : Source : www.kassataya.com

 

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page