La Coordination de l’opposition démocratique (COD) aurait mis en place quatre commissions chargées de prendre contact avec le reste de la classe politique, la société civile et les personnalités indépendantes et influentes du pays.
La Coordination de l’opposition démocratique (COD) aurait mis en place quatre commissions chargées de prendre contact avec le reste de la classe politique, la société civile et les personnalités indépendantes et influentes du pays. L’objectif est de réunir le consensus nécessaire pour dépasser, ce qu’ils appellent le vide constitutionnel et politique que vit la Mauritanie depuis la blessure du président Mohamed Ould Abdel Aziz et son évacuation en France.
C’est dans ce cadre que le président en exercice de la COD, Salah Ould Hanana a été nommé à la tête de la Commission chargée de prendre contact avec les partis politiques du pays. Bâ Mamadou Alassane présiderait quant à lui la Commission chargée de la société civile, Moulaye El Arbi Ould Moulaye Mhamed, celle chargée du contact avec les syndicats professionnels, tandis que Mahfoudh Ould Bettah coiffera la Commission chargée d’approcher les personnalités nationales du pays.
Cette offensive de la COD entre dans la suite logique de ses démarches pour mettre en place les conditions nécessaires à une transition politique dans le pays. Annoncé lors de son premier meeting de fin de trêve, le 1er novembre 2012, l’engagement de l’opposition radicale à mettre fin au régime de Mohamed Ould Abdel trouve cependant des résistances dans le camp adverse. En effet, sur le plan officiel, les tenants du pouvoir et les collaborateurs fidèles de Mohamed Ould Abdel Aziz, font comme si rien de particulier ne se passe. Les membres du gouvernement continuent de sillonner le pays pour lancer des projets et présider des réunions régionales ou des ateliers, au nom du président de la République.
Sur le plan politique cependant, seule l’Union Pour la République (UPR) se fait de temps en temps entendre, au milieu de cette pléthorique majorité silencieuse.
Ses sorties de plus en plus timorées indiquent cependant que les anciens thuriféraires du pouvoir commencent peu à peu à réaliser que les carottes sont peut-être cuites et qu’une nouvelle page de l’histoire du pays va s’ouvrir. Déjà, les courses de positionnement commencent dans les secrets des limbes, éclaircissant déjà le rang des irréductibles, selon la lecture que certains cadres de l’opposition font du silence presque gênant qui traverse, selon eux, les partisans du président Aziz.
JOB.
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