Après six jours, les marcheurs de la dernière chance ont atteint la moitié de la route qui les mène de Nouadhibou au Palais présidentiel à Nouakchott. Selon Mohamed Salem Ould Soueid’Ahmed, un activiste politique qui prend part à la marche : « Notre situation est excellente. Les deux femmes qui nous accompagnent se portent très bien et notre rêve est en train de se réaliser. »
Dans un entretien téléphonique, l’activiste a déclaré que cette marche de protestation dément les allégations des applaudisseurs du pouvoir qui ont tenté de la présenter comme personnelle alors qu’elle émane de la volonté commune de faire valoir des valeurs comme la justice, l’égalité et le dialogue. Selon Ould Soueid ‘Ahmed, les marcheurs de la dernière chance sont déterminés à continuer à braver toutes les difficultés jusqu’à l’arrivée prochaine devant le palais de la Présidence avec leurs doléances sur leurs bras. Cette initiative mitigée a partagé les gens de Nouadhibou en deux camps : Celui de ceux qui encouragent les participants et espèrent que leur action serve à quelque chose et ceux qui les accusent de trouble fête et de non sérieux.
Source : lecalame.info le 07/03/2012
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