Les perles de la CAN

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– Amour. «Ma première CAN, c’est une belle aventure. C’est comme la première fois avec une femme, votre cœur commence à battre plus fort. C’est bien d’expérimenter ça à mon âge». Le sélectionneur du Gabon Gernot Rohr (58 ans) en jeune premier.

– Culot. «On a fait deux grands matches mais on a zéro point. La Côte d’Ivoire n’a rien montré. Le Burkina Faso est le vainqueur moral». Paulo Duarte, sélectionneur des Etalons qui quitteront le tournoi sur un bilan calamiteux (trois défaites).          

-Suffisance. «On a sous-estimé l’adversaire. Il n’y en a pas mal qui ne couraient pas contre la Zambie. Dans leur tête, peut-être qu’ils se sont dit : ‘‘Ce n’est que la Zambie’’». Le défenseur sénégalais Souleymane Diawara.          

– Rempart. «Bien sûr, dans le monde du sport, dès qu’il y a un problème, on tape sur le coach. Le coach se met d’habitude devant nous pour prendre les coups ; là, c’est nous qui allons nous mettre devant lui». Le capitaine du Sénégal Mamadou Niang s’offrant- en vain – en bouclier humain.          

– Certitude. «Je ne démissionnerai pas, c’est clair. La seule certitude que j’ai, c’est de continuer». Amara Traoré, quelques jours avant d’être limogé de son poste de sélectionneur du Sénégal à l’issue de trois défaites.          

– Import. «Je ne suis pas surpris. Quand on apporte des joueurs avec des qualités techniques, comme ils l’ont fait, ça forme un bon groupe». Hervé Renard, ironisant sur l’équipe +internationale+ de Guinée équatoriale          

– Minable. «Il n’y a pas de vrai championnat et le niveau est faible ici. C’est un peu minable, c’est nul. Il a fallu colmater les brèches avec les étrangers». Le milieu équato-guinéen d’origine ivoirienne Ben Konaté, assumant le patchwork du Nzalang.          

– Maths. «Quand tu expliques que 1+1=2 et que 2+2=4, on t’explique que ça fait 5 aussi. Je n’ai pas la prétention de détenir la vérité, mais quand je ne suis pas d’accord avec quelqu’un, je donne mes arguments». Rolland Courbis, entraîneur consultant, réglant ses comptes avec l’encadrement du Niger.          

– Coaching. «Le coaching gagnant avec Diabaté ? C’est une invention de journalistes. Si on savait qu’un joueur marquerait en le faisant entrer, on le ferait entrer plus tôt». Alain Giresse, sélectionneur du Mali.          

– Ego. «J’ai été l’unique attaquant du pays durant les six dernières années, ça montre bien que je suis le plus grand». L’attaquant ghanéen Asamoah Gyan, juste avant de plomber son équipe en ratant un penalty en demi-finale.          

– Faciès. «On me juge mal la première fois. Je suis blanc, j’ai les cheveux  longs et dès qu’on me voit, on pense que j’ai la grosse tête». Le «sorcier blond» Hervé Renard.          

– Fable. «Il y a l’histoire du corbeau et du renard, ‘‘ce sont les favoris et nous n’avons rien à perdre’’. C’est une stratégie». Le sélectionneur ivoirien, François Zahoui, à propos du chapeau de favori que veut lui faire porter son homologue Hervé Renard.          

– Militaires. «En 2006, l’armée égyptienne a payé des billets pour les donner à des militaires qui sont venus au stade. Mais la presse avait critiqué en disant : “Ce ne sont pas des spectateurs’’. Comme si les militaires n’étaient pas des hommes». Le président de la Confédération africaine, Issa Hayatou, suggérant de prendre exemple sur l’organisation de la CAN-2006 en Egypte pour remplir des stades désespérément vides.

Source  :  El Watan le 14/02/2012

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