Sénégal : le gri-gri, ce péché confessé à demi-mots

Le 360.ma – Le Sénégal, pays à 95% musulman, peine à se départir des pratiques animistes, selon lesquelles même les objets et les éléments naturels sont animés d’un esprit. A Dakar, il y a un marché dont le nom, gris-gris, témoigne de l’ancrage populaire de telles croyances même si certaines personnes ne le reconnaissent que du bout des lèvres.

Le gri-gri sont une réalité africaine ancrée dans les esprits de presque tous les peuples du continent. Beaucoup d’entre eux pensent que les amulettes et autres talismans leur offrent pouvoir mystique, bonheur ou encore protection contre les mauvais esprits.

Au Sénégal, pays musulman à 95% de sa population, la pratique du gris-gris, bien qu’interdite en islam, y est très répandue. Certains, même s’ils désapprouvent cette méthode, reconnaissent son existence. Pour la bonne cause, le pouvoir des gris-gris peut être imploré selon eux, mais seulement en dernier recours.

Ces produits, qui se déclinent sous différentes formes (amulettes, mixtures…), semblent très prisés par les commerçants, les lutteurs ou toute autre personne désireuse de faire prospérer son affaire ou encore de voyager sans être inquiétée.

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Source : Le 360.ma (Maroc)

 

 

 

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