Les Mauritaniens en France sont descendus dans la rue à Paris cette fin de semaine pour manifester contre l’impunité et l’oubli des 28 soldats peulhs pendus le 27 novembre 1990 dans la base d’Inal au Nord du pays.
La diaspora entend ainsi protester contre la complicité du Qatar qui continue de protéger le génocidaire Ould Taya depuis sa chute en 2005 et de la France toujours silencieuse contre les crimes contre l’humanité. Les Mauritaniens en France sont descendus dans la rue pour l’anniversaire des crimes commis contre les 28 soldats peulhs par les forces armées mauritaniennes dans la nuit du 27 novembre 1990 pour célébrer l’indépendance.
Ce 28 novembre célébré par les officiels de Nouakchott est une journée de deuil national pour la diaspora qui entend dénoncer les 30 ans d’impunité et toutes les exactions commises contre la communauté négro-africaine de 1986 à 1993.ou années de braise.
L’occasion d’interpeller la communauté internationale des graves violations des droits de l’homme en Mauritanie et le régime de Ould Ghazouani d’abroger la loi d’amnistie de 1993 sous le régime de Ould Taya et surtout de régler définitivement le lourd passif humanitaire qui divise les Mauritaniens et qui passe par un dialogue direct de l’Etat avec les veuves et orphelins et ayants droits des victimes.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
(Reçu à Kassataya.com le 28 novembre 2022)
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