Une Saoudienne condamnée à 45 ans de prison pour avoir partagé ses opinions sur les réseaux sociaux

Nourah bint Saeed al-Qahtani, enseignante à l'Université du Roi-Saoud vient d'être condamnée à 45 ans de prison pour des tweets dans lesquels elle exprime librement ses opinions.

 Vanity Fair  – Cela ne s’arrêtera donc jamais ? À peine deux semaines après la condamnation de la jeune saoudienne Salma al-Shehab à 34 ans de prison pour avoir utilisé Twitter, c’est cette fois-ci au tour de Nourah bint Saeed al-Qahtani. La femme vient d’être condamnée à 45 ans de prison pour avoir utilisé les réseaux sociaux, nous explique la BBC.

 

Une Cour anti-terrorisme l’accuse d’avoir « utilisé Internet pour déchiré le tissu social saoudien » mais aussi de « porter atteinte à l’ordre public via les réseaux sociaux ». D’après le média indien The Siasat Daily, Al-Qahtani est détenue en Arabie Saoudite depuis juillet 2021.

Elle est universitaire au Collège des Arts de l’Université du Roi-Saoud, à Riyad, où elle enseigne la littérature moderne et la critique. Également rédactrice pour le journal Al-Jazirah, elle est issue de la tribu Al-Qahtan, une des plus importantes du pays. Tout comme Salma al-Shehab, elle a aussi étudié à l’université de Leeds, en Grande-Bretagne, où elle a obtenu un doctorat.

Elle possède un compte Twitter sur lequel elle partage toute son actualité concernant ses enseignements, mais aussi ses opinions sur tout ce qu’il se passe dans son pays. Son compte était suivi par quelques 6 000 abonnés mais depuis quelques temps, elle était de plus en plus soumises aux critiques.

Après sa condamnation, le compte de la journaliste Al-Qahtani a partagé un tweet dans lequel elle explique ne pas être responsable de certains messages. « Il y a de faux comptes Twitter étrangers qui ont utilisés mon nom et ma photo pour publier des tweets et des hashtags insultants le pays. Ils sont relayés par le Guardian et la chaine Al-Hurra. C’est la preuve ultime de l’incompétence des médias payés. Que Dieu bénisse l’Arabie Saoudite et sauve notre sage dirigeant », est-il écrit.

 

 

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Sarah Ziaï

 

 

 

 

 

Source : Vanity Fair

 

 

 

 

 

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