Le député Biram Abeid en tournée cette semaine dans la vallée est revenu sur le sens et la portée nationale de trois mouvements politiques qui ont marqué l’histoire politique de la Mauritanie : le Mouvement démocratique national, El Hor et le premier mouvement de libération africaine de Mauritanie FLAM.
C’est une étape de clarification à laquelle s’est livré le chef historique de l’IRA. A Mbagne, Biram Abeid répond ainsi aux polémiques récentes sur le MND qui ont enflammé les réseaux sociaux et les rédactions en rassurant les populations sur la crédibilité de son mouvement abolitionniste.
Sur le plan international avec des prix pour son combat contre l’esclavage et la reconnaissance officielle en 2021. C’est un leader harratin qui se veut rassembleur de l’opposition et laver tout soupçon de trahison et de campagne contre les peuls en particulier comme en témoignent les références au MND, mouvement national qui a donné naissance aux principaux partis de l’opposition (UFP RFD AJD-MR en particulier), à EL HOR pour l’émancipation des Harratins et aux FLAM aujourd’hui les FPC contre le racisme d’Etat.
Leur rôle dans l’émancipation du peuple mauritanien n’est plus à démontrer. L’IRA crée en 2008 fait une ascension fulgurante. Son impact inédit de l’opposition est un grand souci pour le pouvoir. Biram Abeid est trois fois candidat malheureux aux présidentielles mais toujours avec des scores honorables.
Des résultats qui font du député de l’IRA une figure emblématique de l’opposition et incontournable sur la scène nationale. Le chef anti-esclavagiste est revenu dans la vallée pour renouer avec un électorat qui l’avait hissé deuxième après Ould Ghazouani en 2019.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
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