Ould Ghaber ancien ministre de la Culture et porte-parole du gouvernement 1 sous l’ère de Ould Ghazouani rejoint le contingent au moins de quatre anciens ministres conseillers à la présidence. Un recasement des déçus du régime considéré par les observateurs comme une volonté politique de récupération des cadres par le chef de l’exécutif.
Les Mauritaniens ont l’impression que leur président est devenu le chef du recyclage des personnalités des anciens régimes de Ould Taya à Ould Aziz en passant par son propre régime.
Après trois ans de gouvernance, Ould Ghazouani donne l’impression de faire du neuf avec du vieux en nommant d’anciens premiers ministre et anciens ministres comme ministres de son gouvernement et conseillers à la présidence. C’est ce dernier mouvement qui s’accélère depuis un mois avec la nomination d’un ancien premier ministre et ancien ministre, de l’ancien ministre du pétrole et de l’énergie, de l’ancien ministre des pêches et de l’ancienne ministre des Affaires sociales et la dernière nomination en date de l’ancien ministre de la culture et porte porte-parole du premier gouvernement de 2019.
Un bon contingent de personnalités politiques qui vont grossir les rangs au palais de la république. Un grignotage de plus du trésor public. Ces nominations sont loin de refléter un renouvellement de la classe politique mais au contraire une propension à prendre les mêmes pour gouverner. De vieilles recettes qui ne vont pas dans le sens du renouveau.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
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