Live en cours – La Russie affirme qu’elle va « réduire radicalement » son activité militaire en direction de Kiev et Tchernihiv

Le Monde  – Cette annonce intervient après de nouveaux pourparlers entre l’Ukraine et la Russie. La réunion entre les deux délégations russe et ukrainienne organisée mardi matin à Istanbul est terminée. Moscou évoque des « discussions substantielles ».

14:34

L’Ukraine offre sa neutralité en échange de garanties de sécurité de la Russie

L’Ukraine réclame un « accord international » pour garantir sa sécurité, dont seraient signataires plusieurs pays garants, a indiqué mardi le négociateur en chef ukrainien après plusieurs heures de pourparlers russo-ukrainiens à Istanbul.

 

« Nous insistons pour qu’il s’agisse d’un accord international qui sera signé par tous les garants de la sécurité », a déclaré David Arakhamia. « Nous voulons un mécanisme international de garanties de sécurité où les pays garants agiront de façon analogue au chapitre 5 de l’Otan et même de façon plus ferme », a-t-il ajouté.

14:25 Urgent

La Russie affirme qu’elle va réduire « radicalement » son activité militaire en direction de Kiev et Tchernihiv

 

La Russie va radicalement réduire son activité militaire en direction de Kiev et de Tchernihiv, en Ukraine, après des pourparlers russo-ukrainiens qu’elle qualifie de « substantiels » à Istanbul, ont indiqué mardi des négociateurs russes.

 

« Les négociations sur un accord sur la neutralité et le statut non-nucléaire de l’Ukraine entrant dans une dimension pratique (…), il a été décidé, pour accroître la confiance, de réduire radicalement l’activité militaire en direction de Kiev et Tcherniguiv », a déclaré à Istanbul le vice-ministre russe de la Défense, Alexandre Fomine, à l’issue des discussions.

 

Le chef de la délégation russe et représentant du Kremlin, Vladimir Medinski, a fait état de « discussions substantielles » et dit que les propositions « claires » de l’Ukraine en vue d’un accord allaient être « étudiées très prochainement et soumises au président » Vladimir Poutine. Selon lui, une rencontre des dirigeants ukrainien Volodymyr Zelensky et russe Vladimir Poutine, et de représentants d’Etats garants, serait possible en cas d’accord pour mettre fin aux hostilités.

 

« En ce qui concerne une rencontre des deux présidents, nous avons dit depuis le début qu’elle sera possible lorsqu’il y aura un accord (…) La rencontre pourrait être multilatérale, avec la participation d’Etats garants », a-t-il dit. « Après la discussion substantielle d’aujourd’hui, nous nous sommes entendus et proposons que la rencontre se fasse pour parapher l’accord », a-t-il dit. « A condition d’(effectuer) un travail rapide sur l’accord, et de trouver les compromis nécessaires, la possibilité de conclure la paix se rapprochera », a dit M. Medinski.

14:13
Des soldats ukrainiens de la 103e brigade séparée de la défense territoriale des forces armées, lors d'un exercice d'entraînement, dans un lieu non divulgué, près de Lviv, dans l'ouest de l'Ukraine, mardi 29 mars 2022.

Des soldats ukrainiens de la 103e brigade séparée de la défense territoriale des forces armées, lors d’un exercice d’entraînement, dans un lieu non divulgué, près de Lviv, dans l’ouest de l’Ukraine, mardi 29 mars 2022.

14:12 L’essentiel

La situation sur le terrain en Ukraine

 

  • Les négociations

A l’issue de la réunion entre négociateurs russes et ukrainiens organisée à Istanbul, Alexander Formin, le vice-ministre de la défense russe a annoncé que la Russie va réduire « radicalement » son activité militaire dans les régions de Kiev et Tcherniguiv en Ukraine.

 

Les discussions ont duré quatre heures, entrecoupées de plusieurs pauses. On ignore encore si elles reprendront mercredi. Les deux équipes de négociation se sont assises face à face le long d’une grande table installée dans une salle d’un palais de la présidence turque sur les rives du Bosphore. Sur des images diffusées par cette dernière, on peut voir la présence inattendue de l’homme d’affaires russe Roman Abramovitch assis au premier rang des observateurs.

 

  • Combats

 

Mardi, autour de Kiev, la situation semblait relativement calme à Irpin, localité à 20 km au nord-ouest de Kiev, où l’on entendait toutefois des tirs sporadiques, selon des journalistes de l’AFP.

 

Dans l’Est, a quelques kilomètres de Kharkiv, les soldats ukrainiens ont repris le contrôle du petit village de Mala Rogan, a constaté l’AFP. De son côté, Londres a annoncé que des mercenaires russes du groupe Wagner se sont déployés dans l’Est.

 

Dans le Sud, une frappe russe a touché mardi matin le bâtiment de l’administration régionale de Mykolaïv, près d’Odessa. Au moins sept personnes ont été tuées et 22 autres blessées. Non loin de là, au nord de la péninsule de Crimée annexée par Moscou en 2014, le responsable militaire de la ville de Kryvyi Rih a affirmé que les forces russes avaient « été repoussées à 40-60 km de la ville ». Marioupol est toujours assiégée par l’armée russe qui tente de s’en emparer depuis fin février. Environ 160 000 personnes seraient toujours coincées. La résistance ukrainienne se poursuit autour de la ville de Kherson.

 

  • Réfugiés et déplacés

 

Le conflit a déjà contraint près de 3,9 millions d’Ukrainiens à fuir leur pays, selon l’ONU, qui va chercher à obtenir un « cessez-le-feu humanitaire ». Au total, plus de dix millions de personnes, soit plus d’un quart de la population, ont dû quitter leur foyer soit en traversant la frontière pour se poser dans les pays limitrophes, soit en trouvant refuge ailleurs en Ukraine. L’ONU estime à presque 6,5 millions le nombre de déplacés à l’intérieur du pays.

 

  • Decathlon « suspend » ses activités en Russie

 

L’entreprise française spécialisée dans les articles de sport Decathlon a annoncé mardi dans un communiqué la suspension de ses activités en Russie, en raison de problèmes d’approvisionnement. « Respectant scrupuleusement les sanctions internationales, Decathlon constate que les conditions d’approvisionnement ne sont plus réunies pour poursuivre son activité en Russie. Decathlon est amené à suspendre l’exploitation de ses magasins », écrit dans son communiqué l’enseigne de la galaxie Mulliez.

 

Decathlon est l’une des trois enseignes de l’association familiale Mulliez à être active en Russie, avec Auchan et Leroy-Merlin, qui y poursuivent pour leur part leur activité. Les trois marques étaient la cible de critiques ces derniers jours à cause de leur volonté affichée de rester en Russie.

 

13:58 Vos questions

Bonjour et bravo, Heineken , Carlsberg ont déclaré quitter la Russie, pouvez-vous faire le résumé des entreprises qui font de même, françaises ou pas? Merci.

Alain Dheux

L’université de Yale a mis en ligne une liste des entreprises qui ont arrêté leurs activités en Russie mais je ne retrouve pas le lien. Pouvez vous m’aider ?

Laurent

 

Bonjour Alain Dheux,

 

Pour les entreprises étrangères présentes en Russie, les options sont de plus en plus réduites dans un contexte financier et géopolitique sur lequel elles n’ont aucune prise. Decathlon vient d’ailleurs d’annoncer la « suspension » de ses activités en Russie. Et, avant le brasseur néerlandais Heineken et son concurrent danois Carlsberg, d’autres groupes avaient annoncé leur départ de Russie depuis l’invasion de l’Ukraine.

 

McDonald’s a annoncé, le 8 mars, la fermeture temporaire de ses restaurants en Russie. Mais des restaurants de l’enseigne étaient encore en activité le 18 mars. Pour cause : la décision concerne les établissements appartenant en propre au géant américain, et non ceux gérés en franchise. Soit près de 80 % des 850 implantations dans ce pays. Même retrait à géométrie variable pour son grand concurrent KFC. Une majorité écrasante, puisque l’enseigne spécialisée dans le poulet possède 70 établissements sur un total de 979.

 

Restaurant Brand International, l’actionnaire de Burger King qui s’est engagé à suspendre ses investissements dans le pays dirigé par M. Poutine, a souligné que ses presque 800 points de vente sont aux mains de franchisés et qu’ils devraient rester ouverts. A l’inverse, Starbucks a précisé que l’entreprise koweïtienne qui exploite ses cafés en Russie, et en possède près de 130, avait accepté leur fermeture temporaire.

 

Du côté des industriels, les prises de position sont aussi à relativiser. Le communiqué de Coca-Cola statuant sur une suspension de ses activités en Russie est plus que sibyllin. La balle est, en effet, dans le camp de son partenaire embouteilleur, la société Coca-Cola Hellenic, guère plus diserte sur les modalités de mise en œuvre de la décision de la firme d’Atlanta. Chez son grand concurrent PepsiCo, le choix a été fait de ne plus exporter vers Moscou sa marque phare de cola et d’autres sodas. Mais le groupe américain a un ancrage local très fort. En 2010, il s’offrait le leader russe des produits laitiers, de l’alimentation infantile et acteur de poids sur le marché des jus de fruits. En l’occurrence la société Wimm-Bill-Dann, dont le chiffre d’affaires était alors estimé à 5 milliards de dollars (environ 4,53 milliards d’euros). De même, Kellogg’s continue à fabriquer céréales et biscuits dans les trois usines qu’il possède sur le territoire russe.

 

La semaine dernière, le géant suisse de l’alimentation Nestlé a annoncé qu’il allait réduire encore la gamme de ses produits vendus en Russie mais maintenir l’approvisionnement en produits pour bébé et aliments médicalisés. Le groupe va suspendre par exemple des marques comme les barres chocolatées KitKat ou les poudres chocolatées Nesquik, selon un communiqué. Il va également suspendre les produits pour animaux de compagnie ainsi que le café, a précisé un porte-parole de Nestlé à l’AFP. Dans un communiqué publié le 11 mars, le numéro un mondial de l’alimentation, qui n’a pas l’intention de fermer ses sept usines locales, avait expliqué qu’il avait suspendu ses importations et exportations vers la Russie, notamment de ses grandes marques internationales telles que Nespresso ou l’eau minérale San Pellegrino, pour se limiter aux aliments de première nécessité.

 

Côté marque de luxe, Hermès a annoncé, le 4 mars, sa décision de suspendre son activité en Russie. Dans la soirée, Chanel a pris une décision analogue en raison « de la complexité à opérer » dans le pays. Quelques heures après, Kering, le groupe présidé par François-Henri Pinault, et LVMH, le numéro un mondial du secteur, détenu par Bernard Arnault, première fortune de France, ont également annoncé fermer « temporairement leurs boutiques ».

 

Les groupes pétroliers britanniques BP et Shell et l’américain ExxonMobil, les constructeurs automobiles Jaguar Land Rover, Volvo, Toyota et Volkswagen, l’assureur italien Generali, Ikea, ou encore Apple, Disney, Microsoft et Meta ont tour à tour décidé de quitter le pays, de suspendre leurs activités ou de fermer leur bureau de représentation.

 

Bonjour Laurent,

 

pour connaître le détail des entreprises occidentales encore présentes en Russie, vous pouvez suivre la liste établie par le site de l’école de management de Yale.

 

 

13:55

La Russie présentera « d’ici à jeudi » les modalités de paiement du gaz en roubles

 

 

Le Kremlin a répété mardi qu’il présenterait d’ici à jeudi un mécanisme « pratique » pour permettre aux entreprises des pays « inamicaux » de payer leurs achats de gaz naturel en roubles, et prévenu que la « guerre économique » déclenchée par les pays occidentaux contre la Russie avait changé les règles du jeu. Alors que Moscou cherche des moyens de soutenir sa monnaie après le gel d’une partie des avoirs de la banque centrale russe, le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, a déclaré :

Personne ne fournira de gaz gratuitement, c’est tout simplement impossible, et vous ne pourrez payer qu’en roubles. La situation a changé dans le contexte d’une guerre économique menée contre la Russie, les entreprises [commandant du gaz russe] doivent [le] comprendre.

13:46

La réunion entre Russes et Ukrainiens à Istanbul est terminée

 

La réunion entre négociateurs russes et ukrainiens organisée mardi à Istanbul est terminée, annonce l’ambassade d’Ukraine à Ankara. Les discussions ont duré quatre heures, entrecoupées de plusieurs pauses. On ignore encore si elles reprendront mercredi.

Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, à droite, prononce un discours pour accueillir les délégations russe et ukrainienne avant leurs pourparlers, à Istanbul, mardi 29 mars 2022.

Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, à droite, prononce un discours pour accueillir les délégations russe et ukrainienne avant leurs pourparlers, à Istanbul, mardi 29 mars 2022.

13:44

Quelle est la position de Trump et des républicains américains sur l’invasion Russe ?

flo30

 

Bonjour flo30,

 

Depuis l’invasion de l’Ukraine, la ligne de Donald Trump varie peu. Lors d’un meeting de campagne en Géorgie le 26 mars, l’ancien président a lancé : « Je suis le seul président du XXIe siècle sous le mandat duquel la Russie n’a envahi aucun pays. Et pendant les quatre ans de mon mandat, la Chine n’a pas envahi Taïwan. Mais cela pourrait arriver parce que [Xi Jinping] ne nous respecte pas. » Puis il a, une nouvelle fois, fait l’éloge du président russe, Vladimir Poutine. « Le plus intelligent arrive au sommet », a-t-il déclaré à la foule. Il a ajouté que Poutine a fait une « grosse erreur », même si « cela ressemble à une grande négociation ». Tout cela ressemble à ce que Trump dit de Poutine depuis le 24 février.

 

Deux jours avant l’attaque russe, interrogé par une radio conservatrice, il déclarait voir en Poutine un « génie ». Quand son interlocuteur lui demande s’il ne craint pas que « l’administration Biden soit entraînée dans le conflit militaire actuel en Ukraine », il répond : « Eh bien, je préférerais les voir envoyer des soldats à notre frontière sud. »

 

Le 24 février, quelques heures après le début de l’invasion, il déclare, lors d’une levée de fonds, chez lui à Mar-A-Lago, en Floride : « Il envahit un pays et n’est sanctionné que de manière ridicule : c’est assez malin. »

 

Quelques jours plus tard, lors d’un discours à la Conservative Political Action Conference, Trump a précisé son point de vue. A propos de Volodymyr Zelensky, il a déclaré : « C’est un homme courageux, il s’accroche. » « Le problème n’est pas que Poutine soit intelligent, car, bien sûr, il est intelligent », a-t-il poursuivi. Pour lui, Poutine a décidé d’envahir l’Ukraine après avoir assisté au retrait pathétique des Etats-Unis d’Afghanistan. « Le problème est que nos dirigeants sont stupides… », dit-il avant de louer la qualité de ses relations avec Poutine, Xi Jinping ou Kim Jong-un. Enfin, début mars, il n’a pas hésité à comparer l’OTAN à un « tigre de papier ».

 

Pourtant, rares sont les républicains qui suivent la ligne de l’ancien président. Son ancien vice-président, Mike Pence, a déclaré qu’il n’y avait pas de place dans le parti pour ceux qui font « l’apologie de Poutine ». Le sénateur de Caroline du Sud, Lindsey Graham, est allé jusqu’à suggérer que Poutine devrait être assassiné.

 

La « grande majorité du parti républicain (…), tant au Congrès que dans tout le pays, soutient totalement les Ukrainiens et exhorte le président à prendre ces mesures plus rapidement, à être plus audacieux », a déclaré le 20 mars le chef de la minorité du Sénat, Mitch McConnell, dans l’émission « Face the Nation ». Et il a réclamé plus d’armes pour les Ukrainiens et estimé que des élus comme Madison Cawthorn, qui a qualifié Volodymyr Zelensky de gangster, ou Marjorie Taylor Greene, qui refuse de financer une guerre que l’Ukraine ne peut gagner, ne représentent pas la vision du Parti républicain.

 

13:36

Au moins sept morts et vingt-deux blessés dans la frappe russe à Mykolaïv, selon Volodymyr Zelensky

 

Au moins sept personnes ont été tuées et vingt-deux autres blessées mardi dans la frappe russe ayant partiellement détruit le bâtiment de l’administration régionale de Mykolaïv, dans le sud de l’Ukraine, selon un nouveau bilan donné par le président ukrainien, Volodymyr Zelensky. « Il n’y avait pas de visées militaires à Mykolaïv, les habitants de Mykolaïv ne représentaient aucune menace contre la Russie. Et malgré cela, comme tous les Ukrainiens, ils sont devenus les cibles des troupes russes », a-t-il affirmé lors d’une adresse au Parlement danois.

 

« Ce que les troupes russes font à Marioupol est un crime contre l’humanité, qui se déroule en direct sous les yeux de la planète », a par ailleurs ajouté Volodymyr Zelensky, lors d’une intervention en visioconférence, les accusant de bombarder volontairement les abris des civils dans cette ville assiégée.

 

13:33

La Russie expulse dix diplomates des pays baltes

 

La Russie a annoncé mardi l’expulsion de dix diplomates des pays baltes, en représailles à une mesure similaire contre des représentants de Moscou dans le contexte des tensions autour de l’Ukraine. Les accréditations de quatre diplomates de l’ambassade de Lituanie, trois de celle de Lettonie et trois des missions estoniennes ont été retirées, a précisé le ministère russe des affaires étrangères dans un communiqué. Cette mesure a été prise « selon le principe de réciprocité » après l’expulsion « injustifiée » de dix diplomates russes annoncée le 18 mars par ces trois pays membres de l’Union européenne et de l’OTAN, a ajouté le ministère.

13:22

Decathlon suspend ses activités en Russie en raison de problèmes d’approvisionnement

 

Le groupe français spécialisé dans les articles de sport Decathlon, sous pression depuis le début de la guerre en Ukraine, a annoncé, mardi, dans un communiqué, la suspension de ses activités en Russie, en raison de problèmes d’approvisionnement. L’enseigne de la galaxie Mulliez, qui suspend son activité en Russie mais continuera d’accompagner ses 2 500 salariés sur place, précise :

Respectant scrupuleusement les sanctions internationales, Decathlon constate que les conditions d’approvisionnement ne sont plus réunies pour poursuivre son activité en Russie. Decathlon est amené à suspendre l’exploitation de ses magasins.

Decathlon est l’une des trois enseignes de l’association familiale Mulliez à être active en Russie, avec Auchan et Leroy-Merlin, qui y poursuivent pour leur part leur activité. Les trois marques étaient la cible de critiques ces derniers jours à cause de leur volonté affichée de rester en Russie.

 

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait notamment demandé le 24 mars devant le Parlement français à « Renault, Auchan, Leroy Merlin et autres » de « cesser d’être les sponsors de la machine de guerre de la Russie » en Ukraine. Decathlon est présent en Russie depuis 2006 avec 60 magasins et un site de commerce en ligne dans 25 villes russes.

Une femme entre dans un centre commercial abritant un supermarché Auchan, un magasin de bricolage Leroy Merlin et un magasin du détaillant français d'articles de sport Decathlon à Moscou, le 24 mars 2022.

Une femme entre dans un centre commercial abritant un supermarché Auchan, un magasin de bricolage Leroy Merlin et un magasin du détaillant français d’articles de sport Decathlon à Moscou, le 24 mars 2022.

 

13:18

Les chaînes d’approvisionnement russes, prochaine cible des sanctions

 

Les Etats-Unis et leurs alliés envisagent de sanctionner de nouveaux secteurs de l’économie russe et de « perturber ses chaînes d’approvisionnement essentielles », en raison de la poursuite de la guerre en Ukraine, a déclaré mardi le secrétaire adjoint au Trésor américain, Wally Adeyemo. L’objectif de cet élargissement des mesures punitives contre Moscou est de saper davantage « la machine de guerre du Kremlin », a-t-il dit lors d’une conférence organisée par l’institut d’études Chatham House à l’occasion d’une visite à Londres. « Notre objectif est d’employer une méthode intégrée comprenant des contrôles à l’exportation, qui pèseront au fil du temps, et des sanctions qui frapperont immédiatement », a expliqué le secrétaire adjoint au Trésor.

 

 

 

13:08

La Croix-Rouge demande à Moscou et Kiev de s’entendre sur les évacuations

 

Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a appelé mardi la Russie et l’Ukraine à tout faire pour parvenir à un accord sur une évacuation sécurisée des civils de Marioupol et d’autres villes assiégées par l’armée russe, lors des négociations qui ont débuté entre les deux parties en Turquie. Le directeur général du CICR, Robert Mardini, a déclaré à Reuters que son organisation ne participait pas à des évacuations forcées de civils – une méthode utilisée par l’armée russe en Syrie –, disant n’avoir aucune « information de première main » sur le fait que de tels déplacements de population auraient lieu en Ukraine. Il a déploré que la Croix-Rouge soit la cible d’une « campagne de désinformation » sur les réseaux sociaux et a ajouté :

Nous sommes inquiets du fait que l’intensité des combats met les civils en danger, que dans des endroits comme Marioupol, les civils ne sont pas en mesure de partir dans des conditions sûres, qu’il n’y a pas eu d’accords concrets entre les parties au conflit pour permettre une évacuation sûre des civils, et qu’il n’y a pas non plus eu de feu vert [de la Russie] pour acheminer l’aide humanitaire [dans les villes assiégées].

« L’Ukraine et la Russie doivent aussi autoriser le CICR à accéder aux prisonniers de guerre, comme le prévoit la convention de Genève, et permettre le rapatriement des corps des soldats tombés au combat », a-t-il ajouté pendant un entretien au siège du CICR à Genève.

 

 

 

 

 

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Source : Le Monde

 

 

 

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