Deux jours après la sonnette d’alarme de la fédération des agriculteurs du Trarza sur les quantités insuffisantes d’engrais mises à leur disposition, le gouvernement semble ne pas prendre au sérieux cette crise de l’engrais résultant de la forte demande chinoise qui a entraîné une envolée des prix de l’engrais sur le marché mondial.
Des voix officielles venant même du conseil de l’agriculture, ont demandé au président Ould Ghazouani de prendre le dossier en main s’il ne veut pas compromettre la campagne agricole 2021-2022. C’est la pénurie d’engrais qui planent sur les régions agricoles du Sud. Le gouvernement risque de payer cher cet immobilisme décrié par les agriculteurs et éleveurs à l’intérieur du pays.
Les observateurs sur place avertissent que c’est le problème des engrais qui avait fait couler la SONIMEX. Le CSA n’est pas loin de suivre les mêmes traces. Après les émeutes de R’Kiz, c’est un autre coup dur auquel doit s’ attendre Ould Ghazouani qui a fait de l’agriculture et de l’élevage, les deux mamelles de ses engagements et priorités. Une réaction rapide est attendue des observateurs pour relancer ces deux secteurs-clés pour atteindre l’autosuffisance alimentaire.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
(Reçu à Kassataya.com le 11 octobre 2021)
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