Le président mauritanien reprend sa politique de main tendue à l’opposition en acceptant une concertation nationale dans les prochains jours. Un agenda que Ould Ghazouani n’a jamais caché et qu’il a confirmé à la presse internationale en déclarant que la Mauritanie n’est pas en crise politique.
Cette concertation nationale semble convenir à l’opposition démocratique après l’entretien cette semaine au palais de Nouakchott du président de l’UFP Ould Maouloud avec le président mauritanien.
Les observateurs s’interrogent sur la capacité de l’opposition à transformer cette perche tendue en une véritable porte d’entrée au dialogue politique sur les questions aussi sensibles que la révision du système électoral et le règlement du passif humanitaire ignoré jusqu’ici au plus haut sommet de l’Etat.
Ces deux sujets d’intérêt national constituent la clé de l’alternance démocratique. A défaut,le pays sera toujours gouverné par un régime autoritaire.C’est un nouveau défi à l’opposition qui vient de marquer des points au parlement en réussissant à faire reculer le gouvernement sur la loi sur la double nationalité.
Ce consensus entre la majorité et l’opposition parlementaire ne suffira pas à faire changer l’agenda du président mauritanien à mi-mandat et qui entend accélérer son programme quinquennal
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
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