Mauritanie : la covid-19, une opportunité pour le gouvernement de relever le défi agricole et environnemental

Incontestablement la crise sanitaire provoquée par la pandémie de la covid-19 a beaucoup impacté l’agriculture mauritanienne notamment dans la vallée avec la fermeture des frontières terrestres. Le gouvernement de Ould Bilal s’est engagé à monter en puissance pour soutenir ce secteur vital qui contribue à plus de 17 pour cent du PIB et disposant d’un potentiel non encore entièrement exploité dans le secteur irrigué de la vallée.

Au-delà de l’agriculture c’est l’environnement qui a bénéficié des aides internationales dans le cadre du dernier sommet mondial sur le climat à Paris pour lutter contre la covid-19 dont la deuxième vague a fait beaucoup de victimes dans la capitale. Au 13 février plus de 16 000 cas de covid-19 ont été confirmés dont 428 décés. Pour endiguer la propagation de l’épidémie,

la Mauritanie a fermé en mars 2019 toutes ses frontières et mis en œuvre des mesures diverses de santé publique dont les impacts sont considérables sur la vie des populations notamment rurales qui vivent essentiellement de l’agriculture et de l’élevage. Le gouvernement est monté en puissance pour soutenir ces deux secteurs –clés de l’économie du pays dans le cadre du plan de relance.

Les marchés fermés temporairement ont repris leur cour normalement avec des mesures barrières. Le marché mauritanien a surtout souffert des prix des denrées de base et des prix des produits du bétail. Au vu de la situation agricole les agriculteurs et éleveurs ont bénéficié d’une aide de l’Etat mais les terribles inondations ont emporté le bétail et détruit des récoltes dans la vallée où la production du riz attendue devra être revue à la baisse.

Cependant la Mauritanie peut compter sur ses partenaires internationaux pour répondre aux défis liés à la covid-19 comme en témoignent l’aide du Fonds international de développement agricole FIDA qui s’élève à plus de 23 millions de dollars dont 80 pour cent sous forme de dons pour valoriser les ressources agro-pastorales et l’aide française de 9 millions d’euros pour l’agriculture irriguée dans le Gorgol et le Guidimaka.

Des mesures sont prises pour relancer la production locale et assister les populations vulnérables grâce au dispositif TAAZOUR contre la pauvreté et l’exclusion.

Cherif Kane

Coordinateur journaliste

 

 

 

 

 

 

 

 

(Reçu à Kassataya.com le 15 février 2021)

 

 

 

 

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