L’ancien président mauritanien est de nouveau convoqué par la police des crimes économiques et financiers au lendemain de sa libération après plus d’une semaine en garde à vue dans les locaux de la DGSN.
Ce second interrogatoire intervient après la convocation de son gendre et de l’ancien chef de la diplomatie mauritanienne qui avait démissionné pour avoir été cité dans le rapport de la commission d’enquête parlementaire. De nouveau face aux limiers de la police Ould Aziz pourrait adopter la même stratégie du silence pour gagner du temps.
Mais cette fois-ci les faits graves commencent à révéler sur la place publique l’accaparement des richesses nationales par le clan familial en première ligne son fils à la tête de la fondation de bienfaisance Raahma dont l’un des comptes fait apparaître 2 milliards nouvelle monnaie en 4 ans.
La police des crimes économiques et financiers entend faire des vérifications nécessaires pour permettre à la justice de situer les faits et de procéder à leur qualification juridique exacte selon les propres termes du nouveau bâtonnier des avocats qui préside le collectif des avocats de la défense de l’Etat dont l’objectif est de récupérer tous les biens volés. Le trésor public aurait perdu plus de 340 milliards d’ouguiya pendant la gouvernance de Ould Aziz qui s’était pourtant autoproclamé le président des pauvres.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
(Reçu à Kassataya.com le 26 août 2020
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