La capitale mauritanienne est mise à rude épreuve avec le couvre-feu en vigueur depuis jeudi dernier. Les Nouakchottois ont rompu leurs habitudes quotidiennes. Tout se passe désormais le matin de 6 heures à 20 heures. Pas grand monde qui se bouscule dans l’administration quasi déserte.
La circulation pour la première fois est fluide en début de semaine. Nouakchott vit au rythme d’un couvre-feu de 6 heures à 20 heures sur fond de patrouilles de sécurité pour les citoyens. Un ralentissement de toutes les activités vitales pour les mauritaniens. Le coronavirus oblige les autorités de Nouakchott à prendre des mesures draconiennes pour rompre la chaîne de transmission de la maladie. L’Etat prolonge la fermeture des écoles et universités.
Les cafés et restaurants sont fermés. Les regroupements et rassemblements sont interdits. Les marchés sont fermés. Et aucune personne rentrant en Mauritanie par voie terrestre ou aérienne n’échappe au confinement. La capitale vit au ralenti à l’heure du coronavirus. Le principe de précautions du gouvernement est apprécié par les citoyens qui semblent s’adapter au jour le jour.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
(Reçu à Kassataya 20 mars 2020)
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