Des candidats se disent prêts à descendre dans la rue si fraude électorale se confirmerait

Alors que le compte à rebours de l’élection présidentielle mauritanienne prévu pour samedi prochain (22 juin), approche certains observateurs locaux craignent une crise politique interne après l’annonce  des résultats du vote. Et ce en raison de  la  vive émulation voire  disputes entre les partisans de tel ou tel candidat.

Surtout que deux d’entre eux :  Mohamed Ould Ghazouani, soutenu par le pouvoir et Sidi Mohamed Ould Boubacar  soutenu par les islamistes ont annoncé qu’ils remporteront les élections au premier tour.

D’éminents candidats n’ont pas attendu l’échéance électorale ni l’annonce de ses les résultats, pour menacer de descendre dans la rue, s’ils étaient certains que le régime en place a truqué les élections au profit du  candidat dont il n’a pas caché son soutien.

« Le peuple mauritanien ne permettra pas que ses votes soient détournés » a déclaré l’ancien Premier ministre mauritanien Sidi Mohamed Ould Boubacar soutenu par les islamistes et l’homme d’affaires de l’opposition  Mohamed Ould Boumatou qui vit en exil.
Dans une nouvelle déclaration à Radio France Internationale, l’autre candidat, le leader du mouvement Ira, Biram Ould Dah Ould Abeid a également appelé à descendre dans la rue en cas où seraient constatés des  résultats frauduleux, lors  des prochaines élections présidentielles.
« Le régime en place a obligé tous les ministres, généraux, hommes d’affaires et chefs religieux à soutenir Ould El Ghazouani sous peine de sanction, puis à mettre toutes les ressources de l’État à sa disposition pour mener une campagne qu’aucun autre candidat ne peut faire. »
Ould Abeidi  a souligné que l’Autorité déploie de grands efforts pour truquer  les élections et a appelé  à « une résistance totale dans la rue en cas de  fraudes à l’élection présidentielle ».
En outre, les principaux partis d’opposition ont également mis en garde le régime  contre un « vol » électoral ,après que les autorités eurent échoué à répondre à leur demande, notamment à l’invitation d’observateurs internationaux.
L’opposition a  tout aussi accusé la Commission électorale nationale indépendante d’être «totalement partial en faveur d’un candidat».
Source : https://www.anbaa.info/?p=49603
Traduit par adrar.info
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