En attendant les résultats définitifs de la CENI qui tarde à les publier c’est l’UPR qui caracole en tête avec une petite avance de 57 sièges au premier tour. En ballotage sur 22 dont 12 dans les circonscriptions législatives, le parti de la majorité est loin de gagner son pari d’avoir une majorité écrasante au parlement comme l’avait souhaité le président mauritanien dans sa campagne. D’ores et déjà le RFD appelle à barrer la route à l’UPR au second tour dans tous les scrutins.
Voilà une semaine que les mauritaniens se sont rendus aux urnes pour élire leurs députés, maires et conseillers régionaux. Ils attendent avec impatience les résultats définitifs qui tardent à être publiés par la CENI. D’ores et déjà c’est plutôt l’optimisme dans le camp de l’opposition même si l’UPR caracole en tête pour l’instant aux législatives avec 57 sièges au premier tour. Le parti de la majorité devra encore batailler au second tour dans 22 circonscriptions dont 12 pour les législatives.
Des duels serrés que le président Ould Aziz n’avaient pas prévu certainement en demandant une écrasante majorité. Le compte des deux tiers n’y est pas. Et au second tour les ballotages sont plus favorables à l’opposition qui a plus de réserves de voix et de reports de voix. Le RFD appelle dans ce sens à voter tout sauf l’UPR pour tous les scrutins. L’opposition est en passe d’avoir bien une grande place au parlement avec le retour de l’UFP, du RFD, ADIL et de nouveaux partis SAWAB-RAG, Moustaghbal. Avec l’entrée d’autres partis c’est une assemblée aux couleurs de toute la Mauritanie qui va voir le jour. Un pari de la diversité que l’opposition est en passe de gagner au moins.
Bakala KANE
(Reçu à Kassataya le 09 septembre2018)
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