ALAKHBAR (Nouakchott) – Les Peuls de Mopti au centre du Mali ont été victimes de leur refus de collaborer avec l’armée française, engagée en 2013 contre les djihadistes qui occupaient le Nord du pays. C’est l’avis de Mohamed Ould Aboumaaly, chercheur et directeur de Radio Nouakchott Libre, une stations privée mauritanienne.
Mohamed Ould Aboumaaly intervenait lors d’une conférence-débat du Centre mauritanien des Recherches et Etudes en Sciences Humaines (MABDAE), dimanche à Nouakchott.
Le journaliste chercheur rappelle qu’en janvier 2013, l’armée malienne, appuyée par l’opération SERVAL pour la reconquête de son territoire, avait sommairement exécutés des élèves coraniques Peul qu’elle avait ensuite jetés dans un puits abandonné, selon la presse locale et des organisations de défense des Droits humains.
Mohamed Ould Aboumaaly estime, dans le même contexte, que ce serait de l’amalgame de considérer que chaque Peul est un allié du Front de libération de Macina. Il reconnaît toutefois que l’absence de l’armée malienne avaient poussé les populations du nord et du centre du pays à se constituer en groupes d’auto-défense pour assurer leur sécurité, comme à Tombouctou et à Kidal où les populations s’étaient affilées à Iyad Ag Ghali, le chef Indépendantiste et djihadiste d’Ancar dine.
Source : Alakhbar.info
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