Après la palme d’or de la corruption, de la pauvreté,la Mauritanie vient d’être couronnée comme le pays qui fait le moindre effort dans les infrastructures routières.C’est ce qui ressort du palmarès 2017-2018 de l’indice de compétitivité mondiale publiée cette semaine. Des résultats décourageants pour un pays qui recèle beaucoup de ressources naturelles et une faible population.Cette troisième distinction mondiale traduit encore une fois la mal gouvernance du régime de Ould Aziz depuis 2009.
Les mauritaniens ont l’impression depuis 2009 de vivre dans un pays maudit dirigé par le plus mauvais élève de ses pairs africains et arabes voire du monde quasiment dans tous les domaines en particulier les domaines clés du développement.Après la palme d’or de la pauvreté, de la corruption Ould Aziz reçoit la mention très honorable avec félicitations du jury en matière de routes impraticables.C’est ce que laisse entendre le palmarés publié cette semaine par l’indice de compétitivité mondiale.Autrement dit Ould Aziz est le dernier de la classe pour un pays qui dépense pourtant 1500 milliards d’ouguiya pour les infrastructures et qui recèle les meilleures ressources naturelles avec une faible population moins de 5 millions d’habitants.Paradoxe inexplicable même si l’étendue du territoire est un handicap.
En réalité le fond du problème n’est pas l’argent mais comptable comme dans tous les secteurs qui ne marchent pas aujourd’hui à cause de la corruption.Avec ces mauvais résultats d’année en année le régime n’a plus la légitimité politique de diriger le pays.Cette troisième distinction mondiale est le fruit d’une politique autoritaire incapable de mener des réformes.Face à ce désastre économique les autorités de Nouakchott risquent aujourd’hui une instabilité sociale avec la grève illimitée des médecins depuis plus d’un mois des professeurs et des enseignants depuis une semaine sans oublier la grogne perpétuelle des syndicats et le regain du banditisme dans la capitale.
Bakala KANE
(Reçu à Kassataya le 06 juin 2018)
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