91% de marocains veulent quitter leur pays (étude)

Ils seraient quelques 91% de marocains prêts à quitter le royaume chérifien pour les contrées plus avantageuses et monnayer leurs talents professionnels à l’étranger. C’est ce qui ressort en tout cas de la récente étude sur «La migration des talents marocains», réalisée par le portail de recrutement «ReKrute.com».

 

Pour ces candidats à l’immigration professionnelle, il s’agit de partir à l’aventure pour assurer leur réussite professionnelle, une meilleure évolution de carrière et bénéficier d’un meilleur environnement de travail. Dans la tranche d’âge moins de 35ans par exemple, la motivation première est l’évolution de carrière (66%), suivie de la qualité de vie (56%) et de l’environnement du travail. La réussite professionnelle de ces jeunes actifs est leur priorité, contrairement aux profils plus expérimentés et seniors. Plus ils avancent dans l’âge plus la raison «qualité de vie» prend de l’importance aux yeux des marocains. La carrière se retrouve alors bien derrière.

 

Autre raison et pas des moindres, le traitement salariale, car il est noté dans l’étude « un écart entre la perception des marocains installés dans leur pays et celle des marocains de l’étranger ».

 

Les raisons qui poussent ces marocains résidant à l’étranger à tenter l’aventure est à chercher dans l’environnement de travail jugé peu stimulant, un management pas très motivant et une pression sociale plus que pesante.

 

Parmi les pays hôtes, le Canada semble le plus attirer les marocains, avec pas moins de 37% des candidats à cette forme d’immigration qui préfèrent s’y installer. Le pays figure toujours dans le top 3 des pays les plus attractifs dans les classements mondiaux, devant la France, qui a perdu en attractivité ces dernières années et se retrouve en 2e place.

 

A noter cependant que même si une grande partie des marocains pensent quitter le royaume chérifien, près des ¾ envisage un retour au bercail un jour dans le but de faire profiter le pays de leur expertise, d’y investir et de participer à son développement.

 

Amadjiguéne Ndoye

 

 

Source : Afrik Financial

 

 

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