Le parti négro-mauritanien FPC ( Forces progressistes pour le Changement) né de la scission des FLAM ( Forces de libération africaine de Mauritanie) suite au congrés de mutation de Nouakchott en 2014 n’est toujours pas reconnu par les autorités de Nouakchott. Après 4 ans de recours juridique près de 16 partis de l’opposition démocratique et mouvements reconnus officiellement viennent de signer une pétition pour sa reconnaissance légale. A travers cette solidarité agissante les FPC dénoncent l’arbitraire et la discrimination latente dont elles sont victimes depuis 86.
La reconnaissance légale des FPC est à l’ordre du jour cette semaine à Nouakchott avec en toile de fond la pétition que le parti vient de lancer pour pousser les autorités de Nouakchott à reconsidérer leur position.Pour l’instant 16 partis de l’opposition et mouvements citoyens légaux l’ont signée.Une solidarité agissante pour ce parti négro-mauritanien né de la scission des FLAM suite au congrés de mutation de 2014 à Nouakchott. Et depuis les FPC se sont redéployées en Mauritanie avec un siège dans le quartier populaire de la capitale.Quatre années d’implantation à l’intérieur du pays au cours desquelles le parti a acquis une notoriété nationale et internationale grâce à son président Samba Thiam devenue une figure emblématique de l’opposition hors système et une force de proposition pour l’unité et le dialogue politique avec la majorité.
Cette pétition vient au bon moment dans un contexte d’impasse politique aggravée par l’autoritarisme du régime de Ould Aziz depuis 2009. En la signant l’opposition dénonce l’ostracisme qui frappe les FPC depuis 86 date de création des FLAM. Pour ce nouveau parti négro-mauritanien qui attend depuis 4 années le fameux sésame il s’agit d’une discrimination des autorités de Nouakchott voire de l’arbitraire dont il n’est pas la seule victime. En 2016 le ministère de l’intérieur avait dans un délai très court donné le récépissé au parti de l’Alliance nationale pour les droits et la construction des générations présidé par un dissident de l’IRA.Cette démocratie coup par coup dénoncé par tous est une atteinte aux libertés et à la constitution. Pour les observateurs cette offensive politique des FPC s’inscrit dans une large mesure au delà de la convergence de lutte des opposants en Mauritanie.
(Reçu à Kassataya le 10 janvier 2018
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