La Snim envisagerait une compression imminente de son personnel pour faire face à la crise, apprend-on de source encore officieuse dans notre capitale économique.
En proie à d’énormes difficultés liées à la chute des prix du fer, à la mauvaise gouvernance financière de ses recettes et à l’implication directe du pouvoir politique dans ses orientations stratégiques, la Snim a déjà commencé son plan de « sauvetage » par le bradage de certaines de ces filiales.
Mais cela semble, en apparences, très peu suffisant pour sortir l’entreprise du goulot d’étranglement dans laquelle l’ont placé les autorités politiques lui dictant de servir de sources de financement inopiné pour l’achat de deux avions au profit de la MAI et de concéder plus de 18 milliards d’ouguiyas à la société privée Najah Major Work chargée de la construction du nouvel aéroport de Nouakchott.
La Société envisagerait donc aujourd’hui de suspendre plusieurs investissements et surtout de procéder à une compression dans son personnel déjà très mécontent de la gestion cartésienne de l’entreprise. Les employés de l’entreprise avaient notamment observé au début de l’année un vaste mouvement de grève pour réclamer leurs droits. Le mouvement social qui avait durablement perturbé l’activité de l’entreprise risquerait de se rééditer si la société envisage encore d’en renvoyer des dizaines voire des centaines pour réduire ses charges.
Notons que malgré ses déboires, les autorités politiques se montrées incapables de lui trouver de solutions idoines pour freiner le fiasco économique et la banqueroute de l’entreprise.
Source : Mauriweb.info
Diffusion partielle ou totale interdite sans la mention : Source : www.kassataya.com
