Qui est ce saoudien qui regarde Aziz avec ce regard terrible ?

Ne regardant jamais la télé sinon par hasard, à l’occasion, j’ai tout raté de la visite royale Aziz, président des sang-mêlé, chez les purs sangs arabes. Je n’ai appris la chose que lorsqu’on m’a dit qu’il a été accueilli royalement.

 

Tellement royalement que c’est la première fois qu’un roi saoudien se tient à la passerelle pour accueillir un cousin africain d’histoire métisse vivant sur la terre de souche des nègres et des berbères arabisés.

Je suis donc allé sur le net essayer de trouver quelques photos de cet événement. Hélas, faute de temps pour approfondir le googlage, je n’ai pu trouver que cette photo qui date de la ruée vers l’Arabie pour présenter les condoléances pour certains et pour faire allégeance pour d’autres… On y voit un Aziz qui sert vigoureusement la main absente du nouveau roi, Salman, qui regarde ailleurs comme fit Aziz quand jadis rentrant de Paris après la balle amie, il a vu surgir à la passerelle, Messoud, metoelle cra-ou machallah. On se souvient qu’Aziz ne l’avait pas même « fallé ».

Là, on peut comprendre le nouveau roi encore tout bleu, qui a pour l’instant encore une bonne tête, faute d’exercice du pouvoir dans cette réserve de saoudiens comme on trouve ailleurs des réserves d’indiens, le pouvoir et la richesse en plus mais avec en commun une sorte d’arrêt dans l’évolution culturelle depuis les temps anciens.

Mais qui est donc ce saoudien qui regarde Aziz avec ce regard terrible ?

Mystère !

Autre mystère qui fait qu’on raconte un peu n’importe quoi : pourquoi a-t-on envoyé à Aziz un avion pour le recevoir comme Aziz reçoit le petit tyran gambien ? On a tout dit à ce sujet sauf peut-être que c’est Aziz qui avait quelque chose d’important à dire au nouveau Roi en tête-à-tête sinon comment comprendre qu’on ait envoyé un avion ce qui ressemble aussi à une convocation d’urgence. 

A qui est destiné cette marque de distinction qui ne peut flatter que les petites vanités quand chacun sait qui est qui et que dans ce monde-là aucune faveur de la sorte n’est gratuite ? Si c’était pour flatter Aziz et le corrompre en caressant la vanité, ce n’était pas utile car Aziz depuis longtemps suit l’Arabie Saoudite en tout comme d’ailleurs par instinct de survie aiguisé, il suit tous les puissants du moment. Pas besoin donc de ce cinéma pour l’enrôler. 

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Vlane A.O.S.A.

 

Source : Chez Vlane (Le 11 avril 2015)

 

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