Le président du Club des jeunes journalistes mauritaniens, Cheikh Omar N’Diaye, ne s’explique toujours pas les raisons de la mise à l’écart de son organisation par le ministère de la Communication
et des relations avec le Parlement, à la faveur de la célébration de la journée internationale de la presse.
« Nous avons créé notre club bien avant celui des arabophones même si l’on a toujours pas bénéficié de reconnaissance officielle », précise le président du Club des jeunes journalistes mauritaniens. Pour le président l’exclusion des jeunes journalistes mauritaniens pourrait trouver son explication dans le fait que le Club des Jeunes Journalistes Mauritaniens « sont des francophones ».
L’organisation de la journée du 3 mai par le ministère de la Communication a vu plusieurs couacs dont notamment la mise à l’écart des regroupements de presse indépendante qui dérange le régime en place.
Notons enfin que en dépit de cette volonté manifeste d’écarter les médias qui ne sont pas en odeur de sainteté avec le régime en place, toutes les organisations de presse ont appelé les autorités politiques du pays à manifester plus d’engagement en vue de la libération de leur confrère Ishaq Ould Rajel, pris en otage depuis six mois en Syrie.
Source : Mauriweb.info (Le 3 mai 2014)
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