Le recensement général de la population et de l’habitat (RGPH) de l’année dernière, le quatrième du genre, aura fait ressortir une population d’environ 3.750.000 dont 50.60% de femmes.
Et même si l’analyse des données statistiques de ce recensement aura montré une tendance à la sédentarisation, il reste vrai que, non seulement la pauvreté n’a pas reculé, surtout en milieu rural en dépit des importantes ressources du pays, mais les problèmes d’éducation, de santé, de chômage, continuent à se poser avec acuité et constituent le véritable frein du développement en Mauritanie, sans oublier les difficultés liées à la délicate problématique de l’Environnement auquel le pays à dédié tout un Ministère.
Certes, ce n’est qu’une question de transition et les efforts entrepris par le Gouvernement pour améliorer les conditions de santé des populations, en particulier les femmes et les enfants sont palpables, mais encore faut-il préciser que les indicateurs en matière de santé reproductive, de santé de la mère et de l’enfant sont encore en-deçà des attentes avec des taux toujours élevés de mariage des jeunes filles, des femmes enceintes qui ne sont pas suivies au cours de leur grossesse, d’accouchent sans l’aide d’un personnel qualifié, de pourcentage de femmes utilisent un moyen d’espacement de naissance et d’enfants qui meurent dans leur première année. Des réalités qui trouvent leurs origines dans des causes multiples allant des causes médicales maternelles (dystocie et rupture utérine, hémorragie, paludisme, etc.) aux causes néonatales (infection, hypothermie, etc.) en passant par des raisons socio-économiques (accessibilité financière, pauvreté, analphabétisme, isolement géographique, etc.), de suivi de santé (accessibilité des soins, qualité, disponibilité de personnel qualifié, éthique professionnelle, volonté politique, etc.).
C’est pour sensibiliser les journalistes sur ces questions que le projet IEC rattaché au Ministère de la Communication et aux Relations avec Parlement a organisé une série d’ateliers de sensibilisation et de formation, appuyés par le FNUAP, afin de les préparer à écrire des articles et réaliser des productions radiophoniques et télévisuelles.
Khattatt
Source : ANI
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