Un chercheur loue l’approche mauritanienne dans la lutte contre le terrorisme

Pour le chercheur et académicien mauritanien, Mohamed Ould Sid’Ahmed Vall Al wadani, c’est l’approche mauritanienne dans la lutte contre le terrorisme et l’étanchéité des frontières qui en est née, qui ont rendu difficiles les mouvements des groupes armés au nord Mali, les privant de la possibilité d’aller souvent au Sahara pour les besoins de leurs recrutements.

 

Dans un article publié dimanche par le centre régional des études stratégiques basé en Egypte, le chercheur mauritanien explique que l’intervention des forces étrangères a montré qu’il est difficile de se baser sur l’approche frontale pour lutter contre le terrorisme, tout comme on ne peut prendre le risque de dire qu’il est complètement éradiqué, surtout avec la capacité des groupes armés d’hiberner avant de réapparaître à nouveau.

Et ce chercheur de dire : « malgré les points de divergences idéologiques et stratégiques entre le Mouvement pour l’Unicité et le djihad en Afrique de l’ouest (Mujao) et Ansar Edine et Al qaeda au Maghreb Islamique (AQMI), ont ne peut jurer de leur éradication complète, et somme obligés de penser qu’ils ont migré vers la Libye ou la Syrie ou encore qu’ils ont hiberné, tactiquement et stratégiquement, avec la reconnaissance que l’intervention française les a confiné dans les montagnes des Ifoghas.

Et le chercheur, qui enseigne la sociologie politique à l’Université de Nouakchott, et qui fut chef du département de philosophie, de dire que les visées américaines, chinoises et françaises dans la sous-région sont en train de redessiner les contours du Sahel pour qu’il serve les intérêts des USA, notamment sécuritaires, Washington considérant toutes les régions du monde comme faisant partie de son « espace vital ».

Dans ce cadre, il considère que la création d’un nouveau regroupement au Sahel (le G5), début février courant à Nouakchott, ne sera pas à mesure, malgré ses ambitions, à mettre en place un outil capable de venir à bout du terrorisme tant que la Libye n’a pas trouvé d’issue à sa situation actuelle et que ces pays trouve un appui conséquent des pays occidentaux. Il y a aussi que de temps en temps des interventions venant de l’Afrique du centre ou du Maghreb exploitant des groupes armés au nord Mali, qui rendent aléatoire la stabilité de la  sous région après l’intervention étrangère.

 

Source : Elhourriya

 

 

Diffusion partielle ou totale interdite sans la mention : Source : www.kassataya.com

 

Articles similaires

Voir Aussi
Fermer
Bouton retour en haut de la page