Au CAC (centre d’Accueil des Citoyens) du Ksar les présents ce lundi matin vers 12 heures ont assisté à une scène choquante et qui a suscité la désapprobation voire la condamnation des dizaines de citoyens qui y ont assisté.
Une ambulance déglinguée pénétra dans la cour en marche arrière, et vint s’arrêter en face de la porte de ce centre d’enrôlement de l’Etat Civil. Deux infirmiers en tenue verte portant masques et gants de latex en extirpèrent une jeune fille brulée au second voire au troisième degré enveloppée dans une couverture et couchée sur une civière. Evidement le spectacle attira l’attention des présents qui s’enquirent auprès de la mère la victime. Celle-ci affirma que sa fille a été victime d’un accident à Bousteila et a subi des brulures graves qui nécessitaient son évacuation de toute urgence à l’étranger mais qu’elle n’avait pas de passeport et les responsables de l’Agence en charge de l’enrôlement ont exigé sa présence physique pour lui en confectionner un. C’est la raison de tout ce branle bas qui ne pet passer inaperçu.
On peut comprendre que l’on n’ouvre pas la porte devant les passes droits et les faveurs particulières mais ne pouvait-t-on pas mettre en place un système un peu plus humain et qui prend en compte la réalité de tous les jours. On imagine que cette pauvre jeune fille a été extraite du milieu stérile qu’elle ne doit absolument pas quitter, pour pouvoir se faire enrôler. Pourtant il existe des Kits qui permettent à l’agent recenseur sous certaines conditions de faire le déplacement lui-même pour effectuer son travail. Evidemment on pourrait exiger un certificat médical avant cette procédure qui doit demeurer exceptionnelle. Ainsi Ce n’est sans doute pas avec une administration tatillonne et zélée que l’on pourra améliorer le sort des citoyens.
Source : Mauriweb.info
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