Agenda de développement de l’après 2015 : croissance forte en Mauritanie ?

A moins de 1000 jours de l’échéance de 2015, des progrès substantiels ont été accomplis grâce aux Objectifs du millénaire pour le développement (OMD). Les Nations unies commencent à dessiner les contours de l’agenda de développement post-2015. Pour alimenter cette réflexion, un processus de consultations nationales a été initié dans une centaine de pays à travers le monde, dont la Mauritanie.

 

Il s’agissait de donner l’opportunité à la société civile, aux jeunes et au secteur privé de contribuer à la réflexion sur des thèmes importants pour le nouvel agenda de développement, en participant à la définition des cadre et contenu du futur agenda post-2015.

C’est dans cette optique qu’un briefing de presse organisé par le Système des Nations Unies en partenariat avec le Ministère des Affaires Économiques et du Développement, s’est tenu, le jeudi 7 novembre 2013 à Nouakchott. Le thème retenu pour cette manifestation était relatif à l’agenda de développement de l’après 2015 et la croissance économique en Mauritanie.

Le Gouvernement mauritanien, sous le leadership du Ministère des Affaires Économiques et du Développement, avait lancé, le 2 mai 2013, avec l’appui du Système des Nations Unies, le processus des consultations nationales sur les priorités de développement de l’Après 2015 : « L’Avenir que nous voulons ».

En Mauritanie, le processus de consultations nationales de l’après 2015 est bâti autour des priorités nationales,  se basant sur les principaux documents nationaux de référence, à savoir  le Cadre stratégique de lutte contre la pauvreté (CSLP),les politiques, stratégies et plans d’actions sectoriels, ainsi que le rapport national de suivi des OMD.

Le processus, qui couvrira la période mai-juin 2013, inclura trois consultations régionales menées suivant un zonage qui  prend en compte les spécificités régionales et la proximité géographique des régions.

Le ministre des affaires étrangères et de la coopération, Ahmed Ould Teguedi, a salué les «  efforts combien louables, menés par Son Excellence Monsieur Ben Ki-Moon, secrétaire général de l'ONU, au service de la paix mondiale, de la solution pacifique des conflits régionaux, pour le développement économique et social, la réduction de la pauvreté, les changements climatiques, le respect des Droits de l'Homme et la lutte contre le terrorisme ».

Il a réitéré «  l’engagement ferme et indéfectible de la Mauritanie de continuer à contribuer à la réalisation des nobles objectifs et idéaux pour lesquels les Nations Unies ont été créées ».

Le ministre des affaires économiques et du développement a précisé que la Mauritanie connait depuis 2009 une croissance forte qui traduit une dynamique économique, dynamique tirée des secteurs endogènes.

Selon Sidi Ould Tah, un nombre important d'infrastructures a été réalisé au niveau de l'hydraulique, de l'énergie, des routes et dans le secteur des services précisant que ces réalisations ont eu des incidences positives sur la vie des citoyens et que la Mauritanie passera en 2015 à une croissance à deux chiffres.

Lui succédant, Dr. Baptiste Jean Pierre, coordinateur par intérim du SNU à Nouakchott et représentant de l'OMS, a souligné qu'en Mauritanie le processus de consultations nationales de l'après 2015 s'est bâti autour des priorités nationales, se basant sur les principaux documents de référence, le cadre stratégique de lutte contre la pauvreté, les politiques, stratégies et plans sectoriels ainsi que le rapport national du suivi des OMD.

 

Source :  Le Calame

 

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