La NSA aurait écouté les conversations de 35 chefs d’État

L'Agence nationale de sécurité américaine (NSA) aurait écouté les conversations téléphoniques d'au moins 35 chefs d'État, rapporte le quotidien britannique The Guardian, se basant sur des documents dévoilés par la taupe Edward Snowden.

 

Les notes confidentielles de la NSA révèlent que l'agence aurait obtenu les coordonnées téléphoniques des dirigeants par un officiel d'un autre département américain.

Ces révélations surviennent au lendemain des allégations faites par le porte-parole d'Angela Merkel, Steffen Seibert, qui a dévoilé que «le gouvernement fédéral a obtenu des informations affirmant que le téléphone portable de la chancelière pourrait être surveillé par les services américains». Le président américain Barack Obama avait assuré lui-même Mme Merkel que Washington ne surveillait pas ses communications.

Aujourd'hui, la Maison-Blanche a refusé de dire si les États-Unis avaient espionné dans le passé les communications de la chancelière allemande Angela Merkel, en pleine crise diplomatique avec Berlin.

Jay Carney, porte-parole de l'exécutif américain, a affirmé qu'il ne commenterait pas «des accusations spécifiques qui ont été portées» dans cette affaire.

Mercredi, il avait déclaré que «les États-Unis ne surveillent pas, et ne surveilleront pas les communications de la chancelière», une tournure de phrase qui laissait ouverte la possibilité que de telles opérations aient pu avoir lieu.

M. Carney n'a pas dévié de cette formulation jeudi. «Je n'ai rien de plus là dessus pour vous», a-t-il ajouté.

«Nous passons en revue la façon dont nous rassemblons des données du renseignement afin de faire en sorte de parvenir à un équilibre entre les préoccupations de sécurité de nos ressortissants et alliés, et les inquiétudes de tout le monde sur la protection de la vie privée», a-t-il par ailleurs expliqué.

Au lendemain de révélations sur le possible espionnage de son téléphone par les services de renseignement américains, Mme Merkel, qui avait protesté la veille auprès du président Barack Obama, a lancé jeudi une mise en garde sévère à Washington, affirmant que «l'espionnage entre amis, ça ne va pas du tout».

Si ces informations étaient confirmées, ce serait «totalement inacceptable» et porterait un «coup sérieux à la confiance» entre l'Allemagne et les États-Unis, deux pays amis, a prévenu la chancelière. La justice allemande a annoncé analyser ces informations.

Ce sujet s'est imposé au sommet européen de Bruxelles, où Mme Merkel et le président français François Hollande ont dit être décidés à demander des comptes aux États-Unis.

L'Allemagne est le dernier pays en date à être outré par les révélations sur l'étendue des opérations de surveillance présumées des États-Unis, après le Brésil, le Mexique et la France.

 

-Avec The Guardian

Source : http://www.lapresse.ca/

 

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