Le deuxième vice président de l’UFP, Union des forces de Progrès, Mohamed Ould Khlil, a qualifié la décision de son parti de participer aux élections municipales de "politiquement et juridiquement nulle". Il se confiait ce matin à Alakhbar.
"Juridiquement, parce que seuls 13 membres sur 23 du Comité Permanant ont assisté à la réunion qui a abouti à la décision. Il n’appartient d’ailleurs pas au comité de prendre cette décision, mais le Bureau Exécutif. Même si le bureau exécutif choisit d’aller aux élections, sa décision ne sera pas rétroactive", a-t-il expliqué.
"Politiquement, parce que considéré comme le deuxième plus important parti dans la COD, l’UFP ne doit pas aller aux élections avec seulement 29 listes avec une chance de réussite de 2 sur les 29 listes".
Il a ajouté que le parti n’a déposé aucune liste dans les communes des deux Hodhs et de l’Assaba où il jouit pourtant d’un important poids électoral.
Aussi, a-t-il poursuivi, le président de l’UFP dirigeait la délégation de la Coordination de l’Opposition Démocratique COD aux négociations avec le pouvoir. Et c’est lui qui a annoncé le boycott de la COD après échec des négociations.
Après cette délation, Ould Khlil a tenu à préciser qu’il n’est pas démissionnaire du parti.
Source : Al Akhbar le 05/10/2013{jcomments on}
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