Moussa Diaw, directeur de l’institut international de communication et de management (ICM):

(Crédit photo : Noor Info)

«Nous formons des cadres mauritaniens pour la Mauritanie».

Présent depuis moins d’un an à Nouakchott sur le marché, l’ICM propose des formations diplomantes reconnues internationalement, avec une méthode pédagogique originale, en partie basée sur l’e-learning. Son directeur, Moussa Diaw, nous en parle.

L’ICCM est-elle une structure purement réservée aux étudiants ?

Notre école offre l’opportunité aux personnes qui le souhaitent, de suivre un cursus diplômant, reconnu au niveau international, en licence et master, et de la certification Cisco en partenariat avec une école Doctorale, le GroupeIAM

Depuis moins d’un an que nous sommes présents en Mauritanie, nous avons pour le moment essentiellement mené des actions de renforcement des capacités, avec le Gret, la Croix-Rouge française sur la gestion de bases de données, mais aussi la compagnie téléphonique Chinguitel en anglais et informatique, et ONUSIDA, entre autres.

Nous étions consultants à l’union européenne. C’était donc une suite logique de pouvoir proposer des programmes de renforcements des capacités aux organismes et sociétés.

De ce fait, nous ne sommes pas exclusivement réservés aux étudiants.

Combien de promotions aujourd’hui ?

Nous avons une dizaine de promotions aujourd’hui. Toutes réparties entre des formations attestantes de 3 à 9 mois.

Il y a une explosion d’écoles, de moindre qualité pour la plupart. Comment vous vous en démarquez ?

En dehors de l’aspect pécuniaire qui existe pour tout projet quel qu’il soit, il y a une dimension sociale indéniable : nous formons les gens sur place et leur offrons des diplômes reconnus en international. Nous formons des cadres mauritaniens pour la Mauritanie. La certification de leurs diplômes par la CAMES, un label signé par seize chefs d’états africains leur garantit une valeur internationale.

Qu’est-ce que la certification CISCO apporte à tout cela ?

Le CISCO est une certification internationale dont le public-cible est composé d’ingénieurs en informatique et en télécoms. C’est la certitude que celui ou celle qui l’obtient maitrise le réseau et son environnement.

Les informaticiens non-ingénieurs peuvent faire cette certification pour se mettre au niveau pratique et technique des ingénieurs. C’est un gage de qualité.

Vous avez un seuil annuel d’inscriptions ?

Pour la licence pro et le master 1 et 2, comme pour le MBA, il faut quinze personnes pour démarrer une filière. Mais même avec trois ou quatre promotions nous pouvons commencer ; l’essentiel est de sentir que qualitativement, la relève est là.

Par rapport au e-learning qui représente une part de votre méthode de pédagogie, comment éviter de sombrer dans le tout-virtuel ?

Les cours ne sont pas laissés à leur sort, en ligne. Ils auront trois visites de suivi, une par trimestre. Concrètement, les professeurs situés à Dakar se déplaceront régulièrement à Nouakchott durant des séjours de trois à cinq jours, où ils réuniront tous les étudiants connectés sur la plate-forme et s’assureront du niveau de progression et d’éventuelles difficultés auxquelles pallier, avant de rentrer.

Propos recueillis par MLK

Source  :  Noor Info le 10/05/2012

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