Enfin un cadre de partenariat de l’U.P.R avec la société civile

L’Union pour la République (UPR) a organisé, le 8 janvier 2010, dans la salle de réunion de son siège, une conférence sur le partenariat entre le parti et la Société Civile.

 

Ouverts par Monsieur Mohamed Yaya Ould Horma, Premier-vice président du parti, entouré de Monsieur Ould Matalla, secrétaire général de l’UPR, Mohamed Mahmoud Ould Jaavar, secrétaire exécutif chargé des affaires politiques et Madame Rabi Chérif Aidara, maire et sénatrice de Sebkha, les débats ont abordé deux thèmes importants, à savoir le rôle et la participation de la Société Civile au développement et son importance en tant que relais régulier et dynamique entre les populations et les institutions politiques et étatiques.

Il faut souligner que le Président de la République Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz est l’initiateur de l’idée de cette démarche qui instaure le cadre d’un partenariat entre la Société Civile et L’Union pour la République, convaincu de la vitalité de la participation de la première à ses choix de développement économiques et sociaux, en raison de sa proximité avec les populations et des actions menées depuis des décennies, et ce malgré la marginalisation et le manque de moyens tant techniques, logistiques que financiers.

Notons que c’est la première fois, à notre connaissance, qu’un parti met au centre de ses principes, de ses préoccupations et de ses activités une démarche aussi pertinente et aussi juste que celle d’impliquer la société civile dans l’action qu’il entreprend pour répondre aux attentes des populations.

En fait, l’U.P.R. a vu juste puisque sans impliquer la Société Civile, nous perdons un relais irremplaçable, qui a acquis une longue expérience que les partis politiques peuvent valoriser au grand profit des populations pauvres.

C’est pour ces raisons que nous faisons écho à ce débat fructueux qui a soulevé une question cruciale, car la Société Civile, et principalement les ONG de développement, étaient oubliées. On n’en fait même pas cas dans les discours officiels, la participation aux cérémonies et commémorations nationales.

Or, en tant que partenaire au développement, les ONG Nationales devraient être impliquées dans tous les projets de développement national. Pour cela, on devrait tenir compte des compétences et des réalisations sur le terrain, sur la base de véritables appréciations et sur les témoignages objectifs des populations cibles les plus pauvres et les plus démunies qui ont bénéficié d’actions positives dans le cadre de la lutte contre la pauvreté, la maladie et l’ignorance. Et ne pas toujours donner libre cours au clientélisme aveugle, la subjectivité et l’opportunisme.

Nous savons que l’Etat instaure l’équité et cette initiative heureuse ouvre des horizons nouveaux à la Société Civile qui sera plus confiante et donc plus dynamique.

Le principe étant acquis, il faudra que le partenariat, comme initié par l’UPR, débouche sur un cadre adéquat et pertinent, une structure légère dont le rôle est d’assurer une concertation permanente. Le but ultime est de permettre et faciliter une communication régulière dans le cadre de projets de développement avec les ONG Nationales les plus représentatives. Et nous insistons sur ce point évoqué précédemment.

Nous précisons que les ONG ne sont pas obligées d’adhérer à la plateforme, puisqu’il y a d’autres réseaux représentatifs et indépendants qui regroupent des secteurs de la Société Civile en dehors de toute pression préjudiciable à l’indépendance des ONG. C’est l’exemple du Réseau Conseil des ONG Nationales d’Appui au Développement Economique et Social (CONADES).

Les ONG Nationales de développement impliquées dans les actions durables s’attendent à la mise en place d’un cadre adéquat et objectif de nature à ancrer un partenariat durable et positif, qui tienne compte de véritables stratégies de développement concerté et durable.

Pour terminer, cette initiative encourageante ne doit pas rester lettre morte comme tant d’autres idées qui sont restées dans les tiroirs et dont on ne parle plus. En résumé, nous apprécions ce genre de concertation dans le cadre de partenariat et les idées avancées doivent converger avant tout à améliorer les conditions de vie des populations les plus vulnérables.

Boumouzouna

Source  :  CanalRim le 10/01/2011




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