Le chef de file de l’opposition, Ahmed Ould Daddah a affirmé au cours d’un récent entretien avec France 24 que la situation que traverse la Mauritanie impose donc une trêve avec le président Mohamed Ould Abdel Aziz.
Il a réitéré son manque de soutien à l’armée pour les opérations effectuées en dehors de l’intégrité territoriale mais, il soutient qu’il faut appuyer l’armée nationale quant il s’agit d’une menace , soulignant, par ailleurs , la nécessité d’une synergie entre les différents pays dans le cadre d’une coopération sécuritaire .
Le chef de file de l’opposition a estimé que le différend entre le Maroc et l’Algérie constitue un des obstacles à la coordination et au développement dans la région du Maghreb en ce sens qu’il souligne l’existence entre les pays d’Afrique du Nord de nombreux de points de concorde qui outrepassent leurs désaccords.
A une question relative à une éventuelle participation à un gouvernement d’union nationale, le candidat habituellement malheureux des scrutins présidentiels estime que la question n’était pas à l’ordre du jour et que sa rencontre avec le président Ould Abdel Aziz portait sur des dossiers importants qui intéressent la vie de la nation mais,Ahmed Ould Daddah a réitéré de nouveau son opposition habituelle à l’action du gouvernement de Ould Abdel Aziz.
Soulignant que sa rencontre avec le « Président des pauvres » portait sur le rôle de l’armée dans le cadre de la surveillance territoriale et la coordination entre la Mauritanie, le Mali et le Niger, et, si possible avec l’Algérie, a-t-il enfin ajouté.
Sur l’intervention française dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, Ould Daddah considère qu’il s’agit pour lui de revoir d’abord la coordination sous régionale pour ensuite chercher un autre appui extérieur où la France pourrait évidemment être en tête de liste des pays partenaire.
foex_good via GPS