Youssef al-Qaradâwî se rendra ce week-end à Nouakchott

Sur invitation du centre mauritanien des Oulémas, Cheikh Youssef Al-Qaradâwî se rendra à la fn de la semaine dans la capitale Nouakchott, où il devra animer aux côtés des érudits locaux des conférences sur les questions de l’heure de l’Islam.

Né en 1926, Youssef al-Qardaoui est un religieux musulman sunnite qatariote d’origine égyptienne. Il est président de l’Union Internationale des Savants Musulmans (oulémas), ainsi que du Conseil Européen pour la Recherche et la Fatwa.

Il dirige le Conseil européen de la fatwa et apparaît comme consultant religieux sur Al-Jazeera. Proche de l’Union des organisations islamiques de France (UOIF), il préside également l’association internationale des savants musulmans.

Orphelin de père dès l’âge de deux ans, il grandit dans une famille de paysans attachés à l’islam. Ce fut son oncle paternel qui l’éleva. Il l’envoya à la médersa du village où il acheva la mémorisation du Coran à l’âge de 10 ans.

Yûsuf Al-Qaradâwî poursuivit ses études à l’institut azharite de la ville de Tantâ. Ce fut son premier pas au sein de cette institution de l’Université al-Azhar. À cette époque il rejoignit les Frères musulmans ce qui lui valut d’être emprisonné en 1949, puis entre 1954 et 1956 et en 1962.

Neuf années plus tard, il obtint le diplôme sanctionnant le cycle d’enseignement secondaire. Il se rendit alors au Caire où il intégra le cycle universitaire d’Al-Azhar, dans la Faculté des Fondements de la Religion. En 1953, il termina major de sa promotion. Un an plus tard, il passa son examen d’enseignant. En 1957, il obtint une agrégation de lettres arabes, arrivant en tête d’une promotion de 500 étudiants. En 1960, il commença la préparation de sa thèse, sur le thème de la zakâh et son rôle dans la résolution des problèmes sociaux.

Membre de la puissante confrérie des Frères musulmans, il a été déchu de sa nationalité égyptienne par le président Gamal Abdel Nasser et possède actuellement la nationalité qatarie.

Cheikh Yûsuf Al-Qaradâwî est l’auteur de plus de quatre-vingts ouvrages. Ses écrits ont connu un certain succès en Orient comme en Occident. Certains de ses livres ont été édités une dizaine de fois et de nombreux autres traduits dans plusieurs langues étrangères dont Le licite et l’illicite en Islam.

Pour ce grand Cheikh, la démocratie est compatible avec l’islam et aussi un système politique souhaitable pour les pays musulmans, mais il soutient que les lois de la charia ne doivent pas être amendées pour se conformer aux valeurs et standards humains changeants.

 

Source  :  www.emjad.net  le 11/05/2010

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