Le Hamas évoque «un esprit d’optimisme» dans les négociations indirectes sur Gaza

Un dirigeant du Hamas affirme que «des listes de prisonniers à libérer» ont été échangées entre Israël.

Le Devoir – Le Hamas a évoqué mercredi « un esprit d’optimisme » dans les négociations indirectes avec Israël pour parvenir à un accord visant à mettre fin à la guerre à Gaza.

Taher al-Nounou, un des dirigeants du mouvement islamiste palestinien participant à ces discussions en Égypte, a ajouté à l’AFP que le Hamas avait échangé avec Israël « des listes de prisonniers à libérer », en faisant référence aux otages retenus dans Gaza et aux Palestiniens détenus par Israël susceptibles de faire partie de l’échange de prisonniers.

Ces discussions se tiennent en Égypte, deux ans après le début de la guerre déclenchée par l’attaque sans précédent du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023.

Elles reposent sur un plan annoncé le 29 septembre par le président américain Donald Trump, qui prévoit, outre l’échange otages-prisonniers, un cessez-le-feu, le retrait par étapes de l’armée israélienne de Gaza et le désarmement du Hamas.

« Les médiateurs font de grands efforts pour lever tous les obstacles à la mise en œuvre des différentes étapes du cessez-le-feu, et un esprit d’optimisme prévaut parmi tous les participants », a déclaré à l’AFP M. Nounou, joint par téléphone.

« Réelle chance »

De hauts responsables américains, qataris et turcs doivent rejoindre mercredi les négociations à Charm el-Cheikh, station balnéaire du Sinaï, dans l’est de l’Égypte.

Le premier ministre du Qatar, Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani, devait s’y rendre dans la matinée, selon la diplomatie qatarie.

L’émissaire de Donald Trump, Steve Witkoff, et le gendre du président, Jared Kushner, sont également attendus mercredi en Égypte, selon le chef de la diplomatie égyptienne Badr Abdelatty. Ils y étaient initialement attendus le week-end dernier.

Enfin, une délégation turque emmenée par le chef des services de renseignement Ibrahim Kalin doit participer également mercredi aux négociations, selon l’agence turque Anadolu.

La Turquie entretient des relations étroites avec le Hamas. Son président, Recep Tayyip Erdogan, a affirmé mercredi que Donald Trump avait « expressément demandé » à Ankara de convaincre le Hamas de négocier la paix avec Israël.

Donald Trump a évoqué mardi une « réelle chance » de parvenir à un accord pour mettre fin à la guerre.

Le Qatar, l’Égypte et les États-Unis jouent le rôle de médiateurs dans la guerre, mais leurs efforts ont jusqu’à présent échoué à aboutir à un cessez-le-feu durable.

Deux précédentes trêves en novembre 2023 et début 2025 avaient permis le retour d’otages ou de corps de captifs en échange de prisonniers palestiniens, avant de s’effondrer.

Le Hamas a manifesté son accord de principe au plan Trump mais plusieurs points restent en suspens.

Mardi, jour du 2e anniversaire de l’attaque du Hamas contre Israël, le premier ministre israélien Benjamin Nétanyahou a promis la réalisation de tous les objectifs de la guerre à Gaza, en citant la libération de « tous les otages » et « la destruction du pouvoir du Hamas ».

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Agence France-Presse

 

 

 

Source : Le Devoir (Québec)

 

 

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