– Vingt-quatre lycéennes enlevées par des hommes armés le 17 novembre dans un internat de l’Etat de Kebbi, dans le nord-ouest du Nigeria, ont retrouvé la liberté, ont annoncé, mardi 25 novembre, les autorités nigérianes.
Dans la nuit du dimanche 16 novembre au lundi 17 novembre, l’école pour filles de Maga, dans l’État de Kebbi, a été la cible d’une attaque par des hommes armés, au cours de laquelle le directeur adjoint de l’établissement, Hassan Makuku, a été tué et les lycéennes ont été emmenées par les assaillants. Au total, vingt-cinq lycéennes ont été enlevées, mais une des jeunes filles est parvenue à s’échapper rapidement, ont déclaré les autorités.
« Le président Bola Tinubu a félicité les forces de sécurité pour tous les efforts déployés afin d’assurer la libération de toutes les victimes enlevées par les terroristes », selon un communiqué de Bayo Onanuga, conseiller spécial du président. « L’incident de Kebbi a déclenché d’autres enlèvements similaires à Eruku, dans l’État de Kwara, et à Papiri, dans l’État de Niger », poursuit M. Onanuga dans le communiqué.
Entre menace djihadiste et « bandits »
Le pays est actuellement sous forte pression après l’enlèvement, en moins d’une semaine, de 350 personnes, dont plus de 300 élèves et enseignants − dans deux écoles, l’école pour filles de Maga, mais aussi l’école catholique Saint Mary − ainsi que des fidèles d’une église.
L’Etat de Kebbi est pris en étau entre la menace djihadiste provenant du Niger frontalier et celle des « bandits », des gangs criminels qui pillent les villages, rançonnent, enlèvent et tuent les habitants dans toute la partie nord du pays.
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